Guide de grammaire française
pour étudiants finnophones
La liste ci-dessous regroupe différentes erreurs ou impropriétés typiques relevées au fil des années dans les travaux d’étudiants et concernant la construction des verbes, le sens ou la place des adverbes, des problèmes de vocabulaire divers ou des expressions typiques (et typiquement mal utilisées ou mal comprises). Ces erreurs sont généralement dues à l’influence de la L1 (le finnois), mais aussi au fait que les sources utilisées pour la rédaction des mémoires sont souvent en anglais. Et d’une façon générale, au fait que les étudiants ont eu peu d’occasions de rédiger des textes en français, et encore moins des textes de plus de dix pages.
Vous trouverez aussi certaines suggestions ou recommandations de tournures utiles. Tout n’est pas expliqué en détail. Vous avez un excellent moyen de vérifier les contextes et les exemples d’emploi : googlez !
Pour faciliter l’utilisation, la liste comporte des entrées en français et en finnois. En rédigeant un texte, on peut en cas de doute vérifier (avec la fonction Chercher/Etsi/Search du navigateur) le sens d’un mot français ou la traduction d’un mot finnois, et aussi la forme exacte/précise d’une expression française.
accentuer est souvent utilisé abusivement dans le sens d’ « insister sur ». Le finnois korostaa se traduit normalement par insister sur, mettre l’accent sur, souligner l’importance de. Le mot accentuer signifie « rendre plus net », « rendre plus visible » : cette lumière accentue les ombres ou bien ces lacunes accentuent le manque de consistance de l’ouvrage. Quant à la construction *accentuer sur qch ou *accentuer que, elle est agrammaticale en français. Lire… Voir aussi *insister que ci-dessous.
accorder Dans la construction accorder une grande attention à un problème, le mot problème, qui est le CVP, ne peut pas devenir le sujet du verbe au passif. Lire…. Des constructions comme **cette question a été accordée peu d’attention sont courantes chez les finnophones, et pourtant elles sont agrammaticales et à éviter ! Lire…
alors Ne pas utiliser alors à la place de donc : *Cet exemple montre alors que… = Cet exemple montre donc que / Cet exemple montre ainsi que… Lire…
approfondi Le mot profondément est souvent utilisé de façon erronée pour traduire lähemmin, syvällisemmin. En général, profondément signifie « syvästi » (je suis profondément choqué, c’est profondément immoral). Syvällisesti se traduit de façon approfondie, expression qu’il faut mémoriser, connaitre, et utiliser. Bien qu’elle soit plus longue que le mot profondément, c’est celle-là qu’on emploie dans le discours didactique : étudier / apprendre / connaitre / examiner de façon approfondie.
De même, la tournure examiner (étudier / aborder) *plus profondément (finnois tutkia tarkemmin, syventää) est impropre. En français, la forme précise est :
examiner qch de façon (plus) approfondie / étudier qch de façon (plus) approfondie / examiner qch de plus près, s’intéresser de plus près à qch
aussi Ne pas utiliser aussi en tête de phrase dans le sens de myös (également). En tête de phrase ou de proposition, aussi signifie niinpä. Lire…
autrement dit est une expression plus polyvalente que c’est-à-dire pour traduire le finnois toisin sanoen. À utiliser sans réserve !
bien Attention à ne pas utiliser bien devant un adjectif dans le sens de hyvin. Lire…
cas (en aucun cas) signifie ei missään tapauksessa, ei alkuunkaan (cette expression est synonyme de « absolument pas, nullement, pas du tout »). Pour dire ei yhdessäkään tapauksessa, il faut utiliser la préposition dans : dans aucun cas :
Nous n’avons trouvé d’occurrence de ce mot dans aucun cas examiné. Ou, mieux :
Nous n’avons trouvé d’occurrence de ce mot dans aucun des cas examinés.
c’est-à-dire Pensez à employer plus souvent autrement dit ou en d’autres termes. Si on utilise c’est-à-dire devant un GN ou un groupe prépositionnel, on le construit directement (a) ; si on l’utilise davant une proposition, il faut utiliser la conjonction que, car c’est-à-dire n’est pas une locution adverbiale comme le finnois toisin sanoen. Avec autrement dit, on n’utilise pas que, c’est pourquoi cette expression est plus simple à utiliser et aussi plus typique de l’expression écrite :
(a) nous reviendrons sur le cas précédent, c’est-à-dire la situation réelle en classe / autrement dit la situation réelle en classe…
(b)… *c’est-à-dire l’auteur veut montrer… → c’est-à-dire que l’auteur veut monter… / autrement dit, l’auteur veut montrer…
comme ça est une locution très pratique pour rendre en français divers adjectifs ou adverbes finnois, malheureusement cette tournure est familière et doit être évitée dans la rédaction écrite soignée. Utiliser tel, de ce genre etc. Lire…
commentaires Pour dire qu’un point particulier est clair ou évident, inutile à commenter, etc. on peut utiliser la tournure [cet exemple, cette règle, ce point, etc.] n’appelle pas de commentaires.
*commenter que On ne peut pas utiliser commenter avec une complétive normale ou interrogative comme CVD :
L’étudiant a commenté *que les études durent trop longtemps. → L’étudiant a commenté le fait que les études durent trop longtemps
Si on veut faire suivre le verbe d’une complétive interrogative, il faut utiliser la construction support la question de savoir :
Certains élèves ont également commenté *dans quelle mesure la grammaire peut être apprise pendant le cours.→ Certains élèves ont également commenté la question de savoir dans quelle mesure la grammaire peut être apprise pendant le cours.
concentrer (se concentrer sur qch) Ce verbe se construit avec la préposition sur (la construction *se concentrer *à qch est agrammaticale). De toute façon, c’est un verbe qu’il faut utiliser avec parcimonie (säästeliäästi) : les finnophones abusent du verbe se concentrer sur qch pour rendre l’idée de keskittyä jhk. Le verbe se concentrer sur qch signifie qu’on centre son attention sur quelque chose d’essentiel, en laissant de côté d’autres choses. On peut donc l’utiliser par exemple en présentant plusieurs aspects ou plusieurs options et en disant qu’on se concentrera sur (par exemple) deux de ces aspects ou options. Pour cette raison :
1) Il est impropre de commencer un travail ou une argumentation en disant Dans ce travail nous nous concentrerons sur… sans avoir d’abord exposé diverses options possibles. On ne peut pas se concentrer sur une chose si cette chose est la seule envisagée, puisqu’elle est alors par définition la seule chose sur laquelle on peut centrer son attention. Si on veut exprimer simplement l’idée qu’on s’intéresse plus particulièrement à tel ou tel aspect (par exemple la grammaire), on dira :
nous nous intéresserons à la grammaire
nous nous intéresserons (plus) particulièrement à la grammaire
nous étudierons plus particulièrement la grammaire
On peut dire par exemple aussi : Nous laisserons de côté (ou nous négligerons) les exercices de vocabulaire et nous nous concentrerons sur la grammaire.
Pour les mêmes raisons, il est impropre et tautologique de dire par exemple *Les questions de la section 3 se concentrent sur les études de français : la section 3 (ou 4, ou 5 etc.) concerne de toute façon un champ spécifique, précis, limité (puisque c’est une section et pas l’ensemble du document), donc par définition dans cette section, on s’intéresse à un point particulier. On peut dire par exemple :
Les questions de la section 3 portent sur les études de français / concernent les études de français, ou bien La section 3 est consacrée aux études de français etc.
2) Il est impropre et tout à fait tautologique de dire *se concentrer uniquement ou *se concentrer seulement sur quelque chose. On peut dire s’intéresser uniquement/ plus particulièrement à qch ou se consacrer uniquement/ plus particulièrement à qch. *Se concentrer uniquement signifierait « s’intéresser uniquement uniquement ».
3) Pour la même raison, on évitera la tautologie qui consiste à dire *nous nous sommes concentré de plus près sur…. Soit on dit nous nous sommes intéressé de plus près à, soit nous nous sommes concentré sur… En outre, s’intéresser de plus près à qch ne signifie pas toujours la même chose que se concentrer sur qch. Cette tournure signifie plutôt tutkia tarkemmin, ottaa käsittelyyn, siirtyä käsittelemään etc.
4) Il peut être contraire à la logique de dire plusieurs fois dans un même ensemble de texte qu’on se concentre sur qch. Comme se concentrer signifie « traiter uniquement », si on annonce plus loin qu’on se se concentre (encore) sur autre chose, cela peut signifier qu’on va s’intéresser à autre chose (malgré ce qu’on a dit avant) et être en contradiction avec le premier se concentrer.
conclusion On ne dit pas *faire des conclusions (fi. tehdä johtopäätös), mais tirer des conclusions.
confondre est très fréquemment utilisé de façon erronée dans le sens de hämmentää jkta, aiheuttaa sekaannusta jkssa, par exemple *cette règle risque de confondre les élèves. Or confondre ne s’emploie pas transitivement dans ce sens. Quand il est transitif, confondre signifie sekoittaa (confondre un élève avec un autre sekoittaa oppilas toiseen, confondre un temps avec un autre sekoittaa aikamuoto toiseen etc.). Pour traduire l’idée de aiheuttaa sekaannusta oppilaassa, johtaa oppilas harhaan, il faut dire :
semer la confusion dans l’esprit de l’élève / provoquer des confusions chez l’élève, induire l’élève en erreur / dérouter les élèves [avec le sens de saattaa ymmälleen]
Ne pas confondre (!) le mot confusion avec confus (voir ci-dessous). Regardez aussi les sens de ces deux mots et leurs emplois littéraires dans un grand dictionnaire.
confus signifie hämillään, nolostunut. *Cette règle risque de rendre les élèves confus (sääntö saattaa nolostuttaa oppilaita) doit se dire :
Cette règle risque de semer la confusion dans l’esprit des élèves. (voir confondre ci-dessus.)
consister D’une manière générale, éviter d’utiliser le verbe consister en, car il entraine de nombreux problèmes de construction. Il est suivi de la préposition en, laquelle ne peut pas être suivie d’un article défini masculin ni pluriel, et après consister en on utilise en général l’article zéro ou des indéfinis : notre corpus consiste en exemples variés / en divers exemples. Il vaut mieux utiliser les verbes comprendre käsittää, comporter sisältää, être composé de koostua jstak, contenir sisältää.
*continuer que On ne peut pas utiliser continuer avec une complétive comme CVD. Lire…
dans ce cas Cette expression a normalement une valeur consécutive et signifie siinä tapauksessa, silloin. Le mot ce ne renvoie pas au cas dont on veut parler. Pour rendre l’idée de tässä tapauksessa, utiliser :
en l’occurrence, dans le cas présent, dans ce cas-ci, dans le cas qui nous occupe
dépouiller käydä läpi, tutkia (tarkoin) est un verbe qu’on peut utiliser en parlant d’un corpus assez long : Nous avons dépouillé un corpus de 50 textes… Ne pas abuser toutefois de ce verbe (alterner par exemple avec examiner et étudier).
décision On ne dit pas *faire une décision (fi. tehdä päätös), mais prendre une décision.
*dépendant de Ce participe ne peut pas s’utiliser comme préposition signifiant jstak riippuen (calque de l’anglais depending on). La préposition correspondant à riippuen siitä (että) est en fonction de ou selon :
…*dépendant des résultats, nous pourrons nous faire une image plus précise…
… en fonction des résultats, selon les résultats, nous pourrons…
Le participe dépendant de peut évidemment s’utiliser si nécessaire, mais il ne forme pas une locution prépositionnelle :
la proposition dépendant de la principale ■ les pays dépendant de cette aide…
de plus Ne pas utiliser en plus comme adverbe (lisäksi) en tête de phrase ou de proposition : dans le code écrit strict, on utilise de plus, / en outre (exemple (a) ci-dessous). La forme en plus s’utilise couramment dans le français parlé en tête de phrase, mais elle est légèrement familière à l’écrit. En revanche, la locution prépositionnelle en plus de peut s’utiliser librement (b), comme variante de outre (attention à la forme exacte de outre, lire…).
(a) Nous avons trouvé très peu d’exemples. De plus, ces exemples proviennent tous de textes anciens.
(b) En plus des exemples mentionnés / Outre les exemples mentionnés au paragraphe précédent, on peut citer également deux autres cas intéressants.
différent différemment Le verbe différer se construit avec de (lire…). L’adjectif différent et l’adverbe différemment se construisent donc aussi avec de, et non pas que (erreurs très fréquentes chez les finnophones, lire…) :
Cette théorie est différente de la théorie de la théorie de la motivation. (et non pas différente *que)
Cette phrase doit se comprendre différemment de la précédente (et non pas différemment *que la précédente)
différer Ce verbe n’est pas réfléchi (*se différer de qch est une erreur très fréquente chez les finnophones, Lire…). On dit : différer de, être différent de :
ce cas diffère du précédent, ces exemples diffèrent des autres
également ne pas utiliser en tête de phrase. Lire…
entrainer Ce verbe se construit avec un pronom réfléchi et la préposition à. La construction transitive directe (*entrainer la prononciation) calquée sur le finnois harjoitella jtak est agrammaticale. On dit s’entrainer à qch, ou s’exercer à qch. Voir ci-dessous exercer :
s’entrainer à la grammaire, s’entrainer à la prononciation, s’entrainer à prononcer
en plus Voir De plus….
entendre Voir tarkoittaa.
éprouver : le verbe éprouver ne peut pas se construire avec une complétive. Pour rendre l’idée de kokea että, on utilisera en français avoir le sentiment que ou trouver que. Voir kokea.
essayer Dans la rédaction scientifique, on préfère utiliser le synonyme tenter (de). Essayer est un peu plus concret et laisse supposer qu’on n’est pas sûr d’y arriver (« on va essayer, mais ça semble vraiment dur et au-dessus des forces du locuteur »). Nous tenterons de classer les données… est plus neutre et exprime une intention.
essentiel L’expression très essentiel est une tautologie, car essentiel a une valeur de superlatif absolu : on utilise soit essentiel seul, soit on peut dire tout à fait essentiel, voir Le superlatif absolu. Pour la même raison, on évitera de dire que telle ou telle chose est *la plus essentielle, plutôt : cette chose est essentielle / cette chose est la plus importante.
est-ce que ou question avec inversion ? Les interrogations avec inversion et celles construites avec est-ce que ne sont pas toujours parfaitement interchangeables. Dans un écrit de type argumentatif (comme un article scientifique ou le gradu), la question avec inversion est plutôt perçue comme une vraie question qu’on pose au lecteur, tandis que la question avec est-ce que peut s’interpréter comme une question que l’auteur se pose à lui-même (comme une manière de réfléchir sur ce qu’il dit), sans que cela implique une réponse concrète. Si on veut utiliser l’interrogation directe comme moyen d’exprimer ses propres interrogations ou des interrogations qui portent sur le processus de rédaction ou le raisonnement (dans le but de conduire un raisonnement ultérieur), on utilise la forme est-ce que. En quelque sorte, la forme est-ce que reprend son sens originel plein « est-il vrai que ? » :
Faut-il interpréter ces formes comme des anaphoriques ? [véritable question : doit-on le faire en général ?] ¤ Est-ce qu’il faut interpréter ces formes comme des anaphoriques ? [question que l’auteur se pose par rapport à lui-même : a-t-il eu raison de le faire ?]
exercer La construction de ce verbe est relativement complexe, car elle dépend du type de référent du CVD (pour le détail, voir TLFi sv.). La construction habituelle est exercer qqn [à qch] et il signifie « former (harjaannuttaa) par un entrainement », « former par un exercice » (a). Il est souvent employé de façon réfléchie et signifie alors « (s’)entrainer soi-même, se former soi-même par un entrainement », « s’exercer » (b) :
(a) exercer un enfant à la lecture, exercer les élèves à la citoyenneté, exercer les élèves à donner du sens à un énoncé (b) s’exercer à la conjugaison des verbes, s’exercer à la grammaire, s’exercer à trouver les mots justes etc.
Le verbe exercer signifie donc en finnois plutôt harjaannuttaa (ou harjoittaa dans le sens pitää yllä jtak toimintaa) que harjoitella. C’est pour cette raison qu’on ne peut pas dire *l’élève exerce la grammaire, il faut dire l’élève s’exerce à la grammaire. Mais on peut utiliser exercer avec un CVD dans le sens de « pratiquer, entretenir ». On dira ainsi :
exercer son français (= utiliser ses connaissances de français et les améliorer)
exercer ses capacités à prononcer (= utiliser ses capacités à prononcer et les améliorer)
faire / rendre Pour traduire le verbe tehdä dans la construction avec attribut du complément direct tehdä jk + adjectif (tehdä asia vaikeaksi), il ne faut pas utiliser le verbe faire, mais rendre. Erreur fréquente, due à l’influence du finnois (il s’agit d’un calque et en quelque sorte d’un faux-ami), à surveiller :
*ce qui fait ce chapitre si long → ce qui rend ce chapitre si long.
falloir
1. Ce verbe est impossible à utiliser avec le verbe y avoir à l’infinitif. Des tournures comme *il faut y avoir (finnois siinä täytyy olla) ou *il y faut avoir sont agrammaticales. Lire….
2. Le verbe il faut est un verbe impersonnel et il ne peut pas être mis au passif : lause täytyy selittää = la phrase doit être expliquée, et non pas **la phrase faut être expliquée (très agrammatical). Lire…
forme Voir sous.
français Voir ranskan kieli.
française (langue) Voir ranskan kieli.
*généraliser que (nouveauté 2020) : impossible d’utiliser le verbe généraliser suivi d’une complétive (en finnois, tekijä yleistää, että… est aussi à la limite de l’acceptable).
huomio ottaa huomioon = tenir compte de qch ou prendre en compte qch ; ce dernier a l’avantage de pouvoir être mis au passif : être pris en compte (voidaan ottaa huomioon = peut être pris en compte). Ne pas oublier, également, que tenir compte ou prendre en compte ne peuvent pas se construire directement avec une complétive (*tenir compte que). Il faut utiliser le GN intermédiaire le fait. Lire…
il faut Voir falloir.
il parait N’utilisez pas il parait que pour dire näyttää siltä, että / tuntuu siltä, että etc. Il parait que signifie en français moderne kuulemma. Lire…
information En finnois, on peut dire saada tietoa, en français, on ne peut généralement pas utiliser l’article massif devant information. Lire….
importer Pensez à utiliser la locution il importe peu de savoir si c’est… = ei ole tärkeää, onko…
introduire Ne signifie pas esittää, esitellä (faux-ami tiré de l’anglais to introduce). La forme correcte est présenter. introduire signifie lisätä jhk, viedä sisään, tunkea jhk. On peut dire par exemple : L’auteur introduit dans la théorie une composante nouvelle.
interpréter La tournure *on peut interpréter que ou *nous interprétons que est impossible en français. Le verbe interpréter ne peut recevoir comme CVD qu’un GN (ou un pronom).
*insister que Impossible de dire en français *L’auteur insiste que…. Lire…
joka tapauksessa Plutôt que en tout cas, qui n’est pas typique de l’expression écrite neutre, utilisez (en alternance) de toute façon ou en tout état de cause, ou des constructions concessives comme quoi qu’il en soit, quelle que soit la manière dont…, quels que puissent être les arguments que… etc.
kertoa La tournure josta kerromme lisää (kohdassa X…) se traduit dont nous parlerons plus longuement / que nous expliquerons en détail (au point X…)
kiinteästi joka liittyy kiinteästi jhk = [qui est] étroitement lié à : Un concept étroitement lié au précédent…
kohdassa Attention aux prépositions à utiliser :
kohdassa 1.2 = au point 1.
kohdassa ”Huomautukset” = sous le titre de « Remarques » / sous la rubrique « Remarques »
Remarquer aussi que le terme le plus générique est justement le mot point, qui peut désigner un paragraphe, un alinéa, un sous-chapitre ou un passage quelconque. On peut donc se contenter de trois termes : partie (luku), chapitre (osa), point (tout le reste).
kokea Pour traduire kokea että… on ne peut pas dire *éprouver que :
Oppijat kokevat, että siihen kiinnitetään liikaa huomiota. Les élèves ont le sentiment qu’on y attache / trouvent qu’on y attache une trop grande importance.
koostua Voir consister.
kuten sanottu Ne pas utiliser la traduction littérale comme dit, expression qui est très fréquente à l’oral, mais trop familière. On peut utiliser diverses tournures :
comme on l’a dit, comme on l’a vu, comme nous l’avons déjà constaté
comme nous l’avons dit précédemment/plus haut/ci-dessus/ au point X… etc.
kysyä Voidaan kysyä… dans le sens « herää kysymys että » se traduit par exemple on peut se demander si, on peut se poser la question de savoir si (et pas simplement on peut demander si).
langue Voir ranskan kieli.
lisäksi Voir De plus…. Kaiken lisäksi = de surcroit (plutôt que de plus).
lors de cette phase tässä vaiheessa (et non pas *dans cette phase), ou, mieux : à ce stade.
mahdollisesti = éventuellement, le cas échéant
materiaali : un mot bien difficile à traduire. Plusieurs possibilités : documents, textes, manuels, supports, littérature. Le mot matériel signifie kalusto. On peut cependant utiliser le mot matériel pédagogique pour désigner l’ensemble des supports : des manuels, des CD, des fiches cartonnées constituent ensemble un matériel pédagogique. Mais pas des livres seuls. Le terme le plus générique est support pour désigner les objets, et pour le contenu (intellectuel/didactique etc.), un terme très simple et très générique : le contenu !
mukaan lukien Placé devant le nom, le finnois mukaan lukien se dit en français « y compris » (et est donc une préposition, invariable), mais utilisé après le nom, il se dit « compris », sans le pronom y (et se comporte comme un adjectif, qui peut s’accorder). Lire…
näyttää Sur les différents sens et emplois de tuntua et näytttää lire…. Les verbes sembler et paraitre n’ont pas toujours le même sens et ne peuvent pas s’employer indifféremment l’un à la place de l’autre.
näyttää siltä että Il y a de nombreuses possibilités de traduction (exemples a), mais pas il parait que, qui a un sens différent (lire…). Le plus fréquent et souvent le plus simple est (b) :
(a) Il semble que / Tout semble indiquer que / Cela laisse à penser que etc.
(b) On peut dire que (+ indicatif)
olettaa Supposer signifie olettaa au sens mathématique ou logique, autrement dit on considère qch comme vrai pour en tirer des conclusions. Le plus souvent, dans la rédaction scientifique, olettaa est utilisé dans un autre sens :
1) oletamme että… notre hypothèse est que…
2) voidaan olettaa että on peut supposer que / on peut penser que
outre Ne pas utiliser la forme hybride inexistante *en outre de pour traduire jnk lisäksi. Il ne faut pas confondre la préposition outre avec l’adverbe en outre ni avec la locution prépositionnelle en plus de. En outre est un adverbe fréquent dans le code écrit pour rendre le finnois lisäksi en tête de phrase. La forme de préposition est outre, donc un seul mot, sans élément en avant ni de après. On peut donc dire :
outre les aspects linguistiques / outre ces aspects linguistiques / outre certains aspects pratiques / outre des aspects pratiques [des est dans ce cas l’article indéfini pluriel, il ne faut ne pas l’interpréter comme une forme contracte *outre de + les].
Outre ne peut pas non plus être suivi directement de l’infinitif : *outre de dire. Il faut le faire précéder de le fait de/que : outre le fait de dire… / outre le fait qu’on dit…. On trouve pourtant sur Internet des occurrences de *outre de + infinitif et *outre de + gn, de même que des occurrences de *en outre de + gn (*outre de donner un nouvel élan aux relations, *outre de problèmes moteurs plus ou moins importants, *en outre de cette méthode etc.). Ce sont des formes non standard et elles ne doivent pas être imitées.
page 6 Pour renvoyer à une page d’un ouvrage (sivulla 6), on dit un peu plus souvent page 6(sans préposition) que à la page 6 (qui n’est cependant pas du tout agrammatical). Sur les prépositions devant les noms de chapitres ou autres parties d’ouvrages, voir ici. Quand on sait utiliser les références croisées automatiques (ristiiviitteet) de l’éditeur de texte, le problème ne se pose évidemment pas.
palata johon palaamme (myöhemmin / kohdassa X…) = sur lequel (laquelle etc.) nous reviendrons (plus loin/ultérieurement / au point X…)
par (1) : attention à l’erreur qui consiste à utiliser par + infinitif pour traduire les formes d’infinitif finnois en -malla : sanomalla, analysoimalla. Lire…
par (2) : cette préposition s’emploie après des verbes comme désigner ou entendre, et dans ce cas, il y a article zéro. Lire…
paraitre N’utilisez pas il parait que pour dire näyttää siltä, että / tuntuu siltä, että etc. Il parait que signifie en français moderne « kuulemma ». Sur les différents sens de tuntua et näytttää Lire…
perusteella jnk perusteella : d’après qch / au vu de qch / sur la base de qch (mais pas : selon qch)
petit En général n’utilisez pas petit dans le sens de vähäinen, pensez à utiliser limité, restreint ou faible.
pitää mielessä (että): = garder à l’esprit (que) / se rappeler (que)
profondément Voir approfondi.
proposer Des tournures comme *l’auteur propose que ou nous proposons que ce terme est un pronom sont à proscrire ! Cette tournure est très maladroite en français. Lire….
poursuivre que (*l’auteur poursuit que) : impossible en français. Lire…
présumer Ce verbe s’utilise rarement dans le sens de « supposer », sauf dans des contextes pragmatiques bien définis, et le plus souvent à la première personne du singulier (je présume olettaisin/luulisin että ; ou bien : il a dû se tromper, je présume = hän on erhetynyt, luuluisin / hän on luultavasti erehtynyt.) Le verbe utilisé habituellement pour rendre olettaa est supposer (l’usage abusif de présumer est très probablement une influence de l’anglais).
puis La tournure et puis n’a pas le même sens que puis. Comme puis signifie sitten, les finnophones croient souvent qu’on peut traduire ja sitten par et puis. Souvent, le mot puis signifie déjà en lui-même « ja sitten ». Avec et, le mot puis devient familier (du moins dans les contextes où l’utilisent généralement les rédacteurs finnophones de mémoires de licence ou de master) et signifie à peu près « niin ja sitt oli vielä… » Dans certains contextes, elle a aussi un autre sens, « toisaalta », mais là aussi, elle est légèrement trop familière pour être utilisée dans la rédaction scientifique (on dira plutôt d’autre part). Donc, pour traduire sitten à valeur de connecteur, utiliser puis. Pensez aussi à utiliser ensuite, après cela, pour varier.
päättää jonkin puolesta Voir trancher.
quand même ne pas utiliser quand même en tête de phrase. Lire…
*raconter de qch grand classique des erreurs de construction verbale faites par les finnophones (ce livre raconte *de la guerre, ce commentaire raconte *de la volonté de participer), cette construction complètement agrammaticale en français pour traduire kertoa jstak est à éviter à tout prix. Veuillez lire (et relire) les explications/règles.
*raconter que signifie väittää että dans un usage familier (exemples a). Si vous voulez dire kertoa, että… il faut dire dire que/préciser que/mentionner que (exemples b) :
(a) Il m’a raconté qu’il connaissait personnellement le président de la République. [mais je ne le crois pas]**(b) L’auteur précise que cette enquête a été très longue à réaliser.
ranskan kieli En finnois, on désigne souvent les langues avec la forme ranskan kieli, suomen kieli, par exemple ranskan kieli tarjoaa…, suomen kielessä on…. Dans ce cas, en français, on utilise rarement la construction la langue française, la langue finnoise. Dans 95% des cas, on dit simplement le français, le finnois, en français, en finnois, la structure de l’anglais, l’étude du suédois, l’histoire de l’allemand, le vocabulaire de l’italien etc. Ne dites donc pas :
*un examen de langue suédoise mais : un examen de suédois
* dans la langue française, il y a… mais : en français, il y a…
*la langue anglaise est très étudiée mais : l’anglais est très étudié
la complexité de *la langue française mais : la complexité du français etc.
sanottu Voir kuten sanottu.
saada aikaan Saada aikaan sen, että = faire en sorte que (+ indicatif)
sekaannus (aiheuttaa sekaannusta) Voir confondre.
selvittää + complétive ou interrogative indirecte : ne pas utiliser la forme *clarifier que. Lire…
sens (dans un sens) En français, l’équivalent de kielteisessä merkityksessä s’utilise avec la préposition dans, et non pas à. On dit Cet adjectif s’utilise dans un sens négatif (pas *au sens négatif). De même, merkityksessä ”…” se traduit ainsi :
Nous utilisons le terme de langue parlée dans le sens de « … ».
seulement ne peut pas « déterminer » un nom : *seulement ces deux cas montrent…. il faut utiliser l’adjectif seul. Lire…
siinä tapauksessa Dans le sens de « silloin » se traduit par dans ce cas ; tässä tapauksessa renvoyant au cas précis qu’on examine ou dont on est en train de parler = en l’occurrence, dans le cas présent, dans le cas qui nous occupe, voir tässä tapauksessa.
siirtyä En finnois on peut dire siirtyä + -mAAn (exemple : siirrymme käsittelemään…). En français, cette construction (avec passer à) n’est pas possible avec un infinitif. Il faut utiliser passer à + nom. Au lieu de *nous passerons à étudier la langue parlée, il faut donc dire :
Nous passons maintenant à l’étude de la langue parlée.
Ou bien avec un verbe :
Nous allons maintenant étudier la langue parlée.
s’intéresser à Ce verbe ne peut se construire qu’avec un complément GN, pas un infinitif :
nous nous intéresserons à l’étude de… (et non nous nous intéresserons **à étudier…)
nous nous intéresserons à la question de savoir si (et non pas nous nous intéresserons **à connaitre/à savoir).
sous S’utilise devant forme : sous la forme de qch, sous une forme différente, mais dans la phraséologie grammatical on peut aussi utiliser à (à la forme passive etc.). Lire…
sur s’utilise dans les expressions numériques là où en finnois on utilise -stA (un manuel sur dix, deux exemples sur trois etc.). Voir Expressions numériques, chiffres…
surtout. Ne pas utiliser surtout en tête de phrase, notamment pour « déterminer » un GN sujet, comme c’est possible en finnois. Lire…
taas 1) Dans le sens de sitä vastoin = en revanche 2) dans le sens de puolestaan = pour sa part, ou bien : en ce qui concerne… Penser aussi à utiliser inversement.
tapaus Voir siinä tapauksessa ou tässä tapauksessa.
tarkoittaa Dans la construction tarkoittaa jollakin [termillä], on utilise le verbe entendre par suivi du nom sans article et entre guillemets. Lire…
tarvittaessa = le cas échéant (très fréquent dans le style officiel) ou au besoin
tenir compte *que On ne peut pas construire la locution verbale tenir compte de qch directement avec une complétive (que). La forme correcte est tenir compte du fait que (tenir compte se construit avec de, et ce de ne s’efface pas devant que). Lire…
todeta Ce verbe s’utilise dans diverses tournures usuelles :
voidaan todeta että = on peut dire que (et non pas on peut constater que ; le verbe constater peut évidemment s’utiliser, dans le sens de « havaita »)
todettakoon että = on notera que / on peut noter que ;
kuten totesimme = comme nous avons pu le constater (le pronom le est obligatoire)
kuten totesimme = comme on l’a noté plus haut, comme on l’a déjà noté (le pronom le est obligatoire).
kuten todettu = comme nous avons pu le constater (on ne peut pas dire *comme constaté, et il faut penser à utiliser systématique le pronom le)
tietoa En finnois, on peut dire saada tietoa, en français, on ne peut pas généralement pas utiliser l’article massif devant information. Lire…
toisaalta peut avoir deux sens (et deux traductions) : 1) d’autre part (= lisäksi) 2) inversement (= sitä vastoin).
total (au total) En français l’équivalent de yhteensä s’utilise avec la préposition à : Nous avons trouvé dix exemples au total (et non pas dix exemples *en total).
trancher Ce verbe est utile pour dire päättää au sens de päättää jommankumman puolesta :
Les exemples ne permettent pas de trancher [en faveur de l’une ou l’autre solution]. Esimerkkien perusteella ei voida päättää [jommankumman vaihtoehdon puolesta].
tuntua Paraitre / sembler / apparaitre se ressemblent, mais ne sont pas interchangeables. Apparaitre est plus proche du finnois näyttäytyä. Sur les différents sens de tuntua et näytttää, lire….
tässä tapauksessa Pour exprimer qu’on désigne le cas qu’on est en train d’étudier ou dont on est en train de parler, on dit sur ce point, en l’occurrence, dans le cas présent, dans le cas qui nous occupe. Voir aussi siinä tapauksessa.
vaihe tässä vaiheessa
1) dans le sens de toistaiseksi = pour le moment, pour l’instant
2) dans le sens de tässä vaiheessa [työtä] = à ce stade
vastata Pour dire yritämme vastata (siihen kysymykseen), utiliser la tournure nous tenterons d’apporter des éléments de réponse (à cette question).
vastaavasti peut avoir deux sens (et deux traductions) : 1) de même 2) inversement.
vähäinen N’utilisez pas *petit, pensez à utiliser faible, limité, ou restreint.
Vien(nen)t ensuite, À cela s’ajoute(nt) Ces expressions avec le verbe venir ou s’ajouter et sujet inversé sont relativement fréquentes et parfois très pratiques et utiles pour traduire sen lisäksi en tête de phrase. Faites l’essai en googlant.
viitata (1) Peut se traduire de plusieurs manières :
renvoyer à [le plus général et le plus universel] ;
référer à [essentiellement aspect sémantique] ;
se référer à [en parlant d’une personne ; il faut un sujet animé]
tekijä viittaa tässä teoriaan… = l’auteur se réfère sur ce point à la théorie …
viitata (2) Kaikki viittaa siihen, että = tout semble indiquer que, tout porte à croire que (+ indicatif).
yhteensä (au total) En français l’équivalent de yhteensä s’utilise avec la préposition à : Nous avons trouvé dix exemples au total (et non pas dix exemples *en total).
yhä (+ comparatif). Se dit en français de plus en plus + adjectif/adverbe. Ne pas utiliser les formes *plus et plus + adjectif/adverbe (calque de l’anglais). Lire…
De nombreuses pages de ce Guide contiennent des informations et des compléments d’information pour aider les étudiants finnophones dans l’expression écrite. Ces pages concernent des règles de syntaxe qui, non observées, peuvent engendrer des tournures agrammaticales en français, et des questions qui touchent plus au lexique (vocabulaire). Ces problèmes sont souvent également mentionnés dans les explications dans les points décrits dans la présente section, mais en lisant et en relisant régulièrement les pages énumérées ci-dessous, il est possible d’en éliminer d’avance une grande partie… et d’améliorer ses capacités d’expression écrite.
L’article dans les titres
Mise en commun de prépositions différentes devant le GN
Prépositions utilisées devant les noms d’œuvres et de parties d’ouvrages
Les adverbes à éviter en tête de phrase
Il faut et construction de falloir
L’expression du futur (dans l’introduction d’un travail, par exemple)
Les verbes impossibles à utiliser au passif
Commencer par + verbe
Comment traduire vain ?
Comment traduire vaan ?
Verbes pouvant se construire avec une interrogative indirecte
Verbes « interrogatifs » finnois à surveiller
En ole varma, onko…
Mietin, voinko… (Verbes français/finnois et constructions à surveiller)
Continuer que, insister que ? Verbes argumentartifs à surveiller
Il parait que
L’article dans certaines locutions
Étude de cas : coucher de soleil et qualité de lecteur
Parler français ou parler le français ?
NB. Le lecteur non finnophone de cette page doit garder à l’esprit que ces remarques et conseils ont été écrits pour des rédacteurs dont la langue première est le finnois.
Ces erreurs sont des erreurs qui se répètent sans cesse et qui sont très faciles à éviter et à corriger : il suffit d’utiliser la fonction « Rechercher et remplacer » d’un traitement de texte (à condition de savoir qu’elle existe et de savoir l’utiliser, évidemment). Avant de rendre une première version d’un travail écrit, veuillez faire les vérifications suivantes, elles permettront d’éliminer environ 60% des erreurs ou impropriétés les plus courantes. N’utilisez pas… :
alors consécutif en tête de phrase ou de proposition Lire…
Également/Aussi en tête de phrase Lire…
quand même en tête de phrase Lire…
se concentrer *à (= se concentrer sur), voir concentrer.
*en total (= au total)
*excercise (= exercice)
*example (= exemple)
*une modèle (= un modèle)
*une thème (= un thème)
*un analyse (= une analyse)
*un problématique (= une problématique)
Les fautes d’orthographe sont faciles à éviter, car elles peuvent être détectées avec le traitement de texte, à condition que vous régliez la langue du texte sur « français » (et à condition que votre traitement de texte comporte la correction du français, ce qui n’est pas toujours le cas). Tout le monde fait des fautes « d’orthographe » qui sont souvent de simples fautes de frappe (lyöntivirhe), mais il y en a quelques-unes qui sont particulièrement fréquentes et tenaces chez les finnophones :
*exercise → exercice, *example → exemple
Les fautes de genre sont aussi faciles à éviter, car elles peuvent être recherchées avec le correcteur grammatical de votre traitement de texte (et le dictionnaire). Vérifiez le genre des mots (même dans les commentaires du forum et des discussions des travaux, par exemple), cela évitera quantité d’erreurs parfaitement inutiles.
analyse = une analyse ■ article = un article ■ enquête = une enquête ■ erreur = une erreur ■ exercice = un exercice ■ problématique = une problématique ■ groupe= un groupe ■ thème= un thème
Les erreurs suivantes ne sont pas détectées par les correcteurs grammaticaux, car ces mots peuvent avoir deux genres. Le plus fréquent est indiqué en premier, le moins fréquent entre crochets :
espace = un espace [sauf en termes d’imprimerie quand espace signifie « sanaväli » : ajouter une espace]
modèle = un modèle [mais au féminin peut désigner par exemple une femme modèle de mode]
œuvre = une œuvre [mais existe aussi au masculin, voir Petit Larousse ou TLFi § II]
page = une page [mais existe aussi au masculin, en finnois paasi]
Attention aussi aux erreurs d’accord. Si en modifiant un texte vous remplacez un nom masculin par un nom féminin, ou un singulier par un pluriel, pensez aux transformations éventuelles de l’adjectif, du verbe et du participe, ou du déterminant (cet → cette).
Les faux-amis utilisés par les finnophones sont souvent dus à l’influence de l’anglais (ce sont les mêmes que ceux qu’utilisent les francophones), mais il y a aussi des faux-amis qui sont dus à l’influence du finnois.
Au programme de ce soir, il y a plusieurs émissions très intéressantes.
Nous avons relevé cet exemple dans une émission de radio.
La maitrise des articles est évidemment un problème éternel et vous ne trouverez pas ici de solution miracle, seulement quelques tournures fréquemment utilisées :
*Nous adoptons une classification suivante → Nous adoptons le classement suivant.
*Nous trouvons des exemples suivants. → Nous trouvons les exemples suivants.
■ L’utilisation de certains verbes transitifs finnois avec une complétive CVD ou une interrogative indirecte est le plus souvent impossible en français. Par exemple *clarifier que / clarifier ce que… est agrammatical.
■ Une proposition subordonnée causale introduite par comme (koska, kun) se place pratiquement toujours avant la principale, pas après la principale. Après la principale, on utilisera étant donné que, puisque, car :
Nous ne commentons pas cet exemple, étant donné qu’il a déjà été analysé.
■ En français, après les verbes étudier, examiner, décrire, réfléchir etc., on ne peut pas utiliser d’interrogative indirecte. Les erreurs sont très fréquentes chez les finnophones dans ce domaine et la page concernant les verbes pouvant introduire une complétive vaut la peine d’être étudiée avec attention.
Pour rendre le finnois joka toinen, joka kolmas…, il existe différentes possibilités :
joka toinen un sur deux ■ joka kymmenes un sur dix ■ joka kolmas oppilas un élève sur trois ■ Joka viides nuori on työtön. Un jeune sur cinq est au chômage.
Dans une répétition, une série, on utilise tous les, pour traduire le finnois välein :
Il faudra s’arrêter tous les dix kilomètres. Meidän täytyy pysähtyä kymmenen kilometrin välein. ■ En Finlande, les élections présidentielles ont lieu tous les six ans, les législatives tous les quatre ans.
De plus, il faut faire attention à l’ordre des mots ; on dit ainsi :
2 manuels sur 13 (et pas *2 sur 13 manuels)
dans 3 cas sur 7 (et pas *dans 3 sur 7 cas)
dans seulement 5 des 20 occurrences relevées, etc.
hâblerie
hâbleur/euse
hachage
hache
haché/e
hache-viande
hache-légumes
hache-paille
hachement
hacher
hachette
hacheur
hachis
hachisch
hachoir
hachure
hachurer
hackle
hadal/e/aux
haddock
haflinger
hafnium
hagard
haggis
haie
haillon
haillonneux/euse
haine
haineusement
haineux/euse
haïr
haire
haïssable
Haïtien/enne
halage
hâlage
halal
halbi
halbran
halbrené/e
halde
hâle
hâlé/e
hale-bas
hale-breu
hale-croc
halefis
hâle-haut
haler
hâler
haletant
halètement
haleter
haleur/euse
half-track
hall
halle
hallebarde
halo
hallux
halte
halte-garderie
hamac
hamada
hamburger
hameau
hamman
hampe
hamster
hanche
hanchement
hancher
hand-ball
handballeur/euse
handicap
handicapant/e
handicapé/e
handicaper
handicapeur
handisport
hangar
hanneton
hanon
hanse
hanter
hantise
happement
happening
happer
happy end
haque
haquenée
haquet
hara-kiri
harangue
haranguer
harangueur/euse
haras
harassant/e
harassé/e
harassement
harasser
harcelant/e
harcèlement
harceler
hard
hard-bop
hard-core
harde
hardé
hard-edge
harder
hardes
hard ground
hardi/e
hardiesse
hardiment
hard-rock
hard-top
hardware
harem
hareng
harengade
harengaison
harengère
harenguet
harengueux
harenguier
harenguière
haret
harfang
hargne
hargneusement
hargneux/euse
haricot
haridelle
harissa
harka
harki
harnachement
harnacher
harnais
harnat
harnois
haro
harouelle
harpail
harpaye
harpe
harpe-cithare
harpette
harpie
harpiste
harpe-luth
harpocéras
harpodon
harpoise
harpon
harponnage
harponnement
harponner
harponneur
harpye
harrier
hart
hasard
hasarder
hasardeusement
hasardeux/euse
has been
hasch
haschisch
hase
hâte
hâter
hatha-yoga
hâtier
hâtif/ive
hattéria
hauban
haubanage
haubaner
haubert
hausse
hausse-col
haussement
hausser
hausse-repère
haussier
haussière
haut/e
hautain
hautain/e
haut-bar
hautbois
hautboïste
haut-commissaire
haut-commissariat
haut-de-chausse(s)
haut-de-côtelettes
haut-de-côtes
haut-de-forme
haute-contre
hautement
haute-tige
hauteur
haut-fond
haut-fourneau
hautin
haut-jointé/e
haut-le-cœur
haut-le-corps
haut-le-pied
haut-parc
haut-parleur
haut-relief
hauturier/ère
havage
havane
hâve
havée
haveneau
havenet
haver
haveur
haveuse
havre
havresac
havrit
haylage
hayon
hé !
heat-set
heaume
hein !
héler
hem !
henné
hennin
hennir
hennissant/e
hennissement
hennuyer
hep !
héraut
hère
hérissé/e
hérissement
hérisser
hérisson
hérissonne
herniaire
hernie
hernié/e
hernieux/euse
héron
héronneau
héronnier/ère
héros
héros/oïne
hersage
herse
herser
hersillon
hêtraie
hêtre
heu !
heurt
heurter
heurtoir
hibou
hic
hickory
hideur
hideusement
hideux/se
hiement
hiérarchie
hiérarchique
hiérarchiquement
hiérarchisation
hiérarchiser
hiérarque
hi-fi
high bulk
high-tech
hilaire
hile
hindi
hip !
hip-hop
hippie
hippy
hidjab
hissage
hit
hit-parade
ho !
hobby
hobbyste
hobereau
hochement
hochepot
hochequeue
hocher
hochet
hockey
hockeyeur/euse
holding
ho! hisse!
holà !
holding
hold-up
hollandite
hollywoodien/enne
homard
homarderie
homardier
home
home-trainer
hongre
hongrer
hongreur/euse
hongroierie
hongroyage
hongroyer
hongroyeur
honning
honnir
honoris causa
honte
honteusement
honteux/euse
hooligan
hooliganisme
hop !
hop-je
hoquet
hoqueter
hoqueton
horde
horion
hormis
hornblende
hors
horsain
horsin
hors-bord
hors-cote
hors de
hors-de-cour
hors-d'œuvre
horse-guard
horse power
hors-jeu
hors-la-loi
hors-ligne
hors-marché
hors-piste(s)
hors-texte
horst
hors-statut
hors-texte
hot
hot dog
hot-flue
hotinus
hot money
hotte
hottée
hotu
hou !
houache
houaiche
houage
houblon
houe
houer
houille
houiller/ère
houillère
houle
houlette
houleux/euse
houligan
hooligan
houliganisme
hooliganisme
houlque
houp !
houppe
houppelande
houppette
houppier
hourd
hourdage
hourder
hourdir
hourdis
houri
hourque
hourra !
hourri
hourrite
hourvari
housche
houseau
house-boat
houspiller
houssage
housse
housser
housset
houssière
houst !
houx
hovéa
hoyau
hoyé/e
huard
huart
hublot
huche
hucher
huchier
hue !
huée
huer
huerta
huguenot
huipil
huir
huis clos
huit
huitain
huitaine
huitante
huit-en-huit
huitième
huitièmement
huit-reflets
hulotte
hululation
hululement
hululer
hum ! humantin
humer
hune
hunier
hunter
huppe
huppé/e
huque
hurdler
hure
hurlant
hurlement
hurler
hurleur/euse
huron/onne
hurrah !
hurricane
husky
hussard
hussarde
hutinet
hutte
hutteau
ISBN 978-951-39-8092-4 | V. 1.0 | 27.4.2021 © Jean-Michel Kalmbach 2020-2021