À ce stade de l’acquisition de la prononciation, les occlusives doivent être prononcées systématiquement de façon automatique avec une vibration des plis vocaux [äänihuulet], également à la fin des mots. L’opposition sourde/sonore doit être nette. Les occlusives sonores longues doivent être bien marquées, également quand elles sont le résultat de l’assimilation de sonorité (indiquées en couleur).
gz
À ce stade de l’acquisition de la prononciation, s sonore /z/
doit être prononcé systématiquement de façon automatique avec une vibration des plis vocaux [äänihuulet]. Cet exercice combine la prononciation d’une occlusive sonore (/g/
) avec /z/
dans le préfixe ex- devant voyelle.
Rappel : la lettre x transcrit généralement deux consonnes, soit ks
, soit gz
. Règle générale : : x = ks
boxer, texte, axé, oxygène, extérieur etc. Mais x = gz
dans le préfixe ex- devant voyelle ou h : examen, exercice, exemple, exhorter, et dans le préfixe hexa-.
Les voyelles labialisées doivent être prononcées en arrondissant la bouche, en formant avec les lèvres une sorte de rond (voyelles « arrondies »). Les voyelles y ø u
sont plus arrondies qu’en finnois et sont donc un peu plus fermées [suppea].
Les voyelles y
et /u/
sont prononcées de façon assez similaire dans les deux langues. Il faut simplement penser à les prononcer toujours de la même manière, à l’intérieur des mots aussi. Dans c’est une amie sᴇtynami
, il faut prononcer un vrai y
pour bien le distinguer du masculin. Surveiller aussi y
au contact de /ʁ/
à l’intérieur des mots : bureau, interruption, où u ne doit pas être prononcé comme un ə
indistinct.
Le phonème/ø/
existe aussi en finnois, mais en français il faut penser à le prononcer bien labialisé, ce qui contribue à améliorer l’image d’ensemble de la prononciation.
i/e/a
. Elles doivent être prononcées bien tendues et nettes.Les voyelles i/e/a
sont prononcées avec un mouvement des lèvres vers le côté. Elles sont « écrasées », en quelque sorte. Elles sont aussi plus « tendues » et plus « éclatantes » [kirkas] : un /a/
(ou un i
) est toujours très net, au début du mot comme à l’intérieur de mots.
Par exemple /a/
doit être prononcé avec la même netteté dans toutes les positions, et non pas devenir une sorte de /ə/
indistinct (erreur fréquente sympathique, prononcé *sɛ̃pətik
). De même, à l’intérieur des mots, il faut prononcer un i bien net, et non pas par exemple *pʁᴇsızᴇmɑ̃
(précisément), *sıvılızasjõ
(civilisation) (ı
indique un i
illabial, qui fait penser à ə
médian).
Faire attention à prononcer des voyelles bien nettes au contact de /ʁ/
: mystérieux, et cætera ne doivent pas être prononcés avec un e
trop relâché qui devient une sorte de ə
indistinct, *mistəʁjø
ou *ᴇtsᴇtəʁa
, ou meme *ᴇtsᴇtʁa
.
Savoir distinguer les chuintantes ʃ - ʒ
et les sifflantes s - z
est essentiel pour la communication en français. Ces consonnes apparaissent très souvent ensemble : je suis sans argent, ça s’achète ou ?, sur les champs-Élysées, qu’est-ce ça change ? etc. Les groupes sʃ
ou ʃs
, ʒz
, zʒ
sont fréquents aussi : manges-en, le 14 juillet, je passe chez vous dimanche soir, je sais pas etc. On ne peut bien prononcer les chuintantes et bien opposer chuintantes et sifflantes que quand on maitrise parfaitement la prononciation de s
(les bords de la langue doivent être écrasés entre les dents).
On fait la liaison en /z/
avec six et dix devant voyelle. Mais si six et dix sont utilisés seuls, ou s’ils sont suivis d’un autre mot qu’un nom ou un adjectif, l’x se prononce s
: j’en veux six sis
, entre 6 et 10h sisedis
, de 10 à midi dɶdisamidi
, six fois six égalent soixante sifwsisegalswasãt
. Mais devant consonne sonore, cet s
peut se sonoriser par assimilation de sonorité : six et six douze sisesizduz
.
sisesizduz
6+6=12
fokʃtʁavaj
fokʃtʁuvɛ̃bulo
Pitää saada työtä.
fogʒvwa
Pitää miettiä.fogʒlapɛl
Pitää soittaa hänelle.fogʒɥipaʁl
fokʃfil
Pitää lähteä.fogʒbɔs
Mun pitää tehdä töitä.fogʒganjdɶlaʁʒɑ̃
ɑ̃/õ
Ne pas oublier la contraction [supistus] de la zone pharyngale. Pour bien prononcer les nasales, penser à lever un peu le menton.
Observer les oppositions de sens. Bien opposer nasale et non nasale (orale).
Dans un groupe qui contient plusieurs voyelles nasales, il faut s’efforcer de prononcer toutes les nasales : en attendant, on entend, dans un instant etc. Il faut maintenir la dépense d’énergie nécessaire.
Ne pas oublier la contraction [supistus] de la zone pharyngale. Cette contraction est au moins aussi importante que l’abaissement du voile du palais (« nasalité »).
Une voyelle suivie de n(n) + voyelle ou m(m) + voyelle ne transcrit pas une voyelle nasale. Dans les mots suivants, il n’y a aucune voyelle nasale :
anhydre, anneau, grammaire, inexact, inhabile, inné, immobile, ennemi etc.
Attention aux mots qui commencent par imm- ou in(n)-, qui ne se prononcent pas avec une nasale. Tous les mots suivants commencent par im-/in-
:
immeuble, immoral, immatériel, imminent, immigration, immobile, inavouable, inoffensif, innocuité, innocent, inhumain etc.
Dans tous les adverbes en -emment, le groupe -emm- se lit am
, au total 36 adverbes, dont certains seulement sont courants :
récemment ʁᴇsamɑ̃
, prudemment pʁydamɑ̃
, intelligemment, violemment, apparemment etc.
otɔn
fam
solanɛl
juhlallinenɛ̃sᴇsamɑ̃
kohtaIl y a en français des milliers de cas dans lesquels certaines lettres ne se prononcent pas. L’exercice ci-dessous présente quelques mots qui occasionnent le plus souvent des erreurs (parfois chez les francophones eux-mêmes), ainsi que quelques graphies spéciales. Les lettres « fantômes » (non prononcées) sont en couleur dans l’exercice.
dõte
kesyttääbatɛm
ristijäisetbatize
ristiä, nimetäɛ̃distɛ̃
huonosti erottuvataba
tupakkaplõ
lyijynɛʁ
hermoskyltyʁ
veistos
onjõ
sipulikõtabl
kirjanpitäjäʃᴇdvœvʁ
mestariteosamidal
nielurisatkʁo
(terä)hampaatkõtabilité
kirjanpitoʁᴇspᴇ
kunnioitusʒɑ̃batist
o ø
, des occlusives sonores, des voyelles ouvertes et des voyelles nasales.jɑ̃navegdetupti
jɑ̃navegdeʒigɑ̃tɛsk