Les formes sont présentées et lues sur le modèle de la langue parlée, telles que les francophones les utilisent quotidiennement. L’adverbe ne négatif est généralement omis [ei käytetä], et les formes avec nous sont rares. Les e (/ɶ/
) de je, te, le etc. sont généralement supprimés, et la forme tu est élidée devant voyelle et réduite à un simple /t/
. Voir le résumé des règles p. 22.
Dans la langue parlée, le /l/
final du pronom il ou ils n’est pas prononcé quand il est devant une consonne. On prononce simplement /i/
.
Cet exercice présente aussi un autre aspect courant de la langue parlée, l’e non prononcé dans les mots me te le ce se.
L’e des pronoms me te se est couramment supprimé devant consonne dans la langue parlée. Dans les groupes de pronoms personnels avec deux e successifs, la prononciation dépend des habitudes personnelles de chaque locuteur :
je me (je me prépare) : ʒɶm
ou ʒmɶ
je le (je le veux) : ʒɶl
ou ʒlɶ
je te (je te vois) : ʒɶt
ou ʃtɶ
La prononciation présentée dans cet exercice est la plus fréquente. Le ne négatif est omis, comme dans 95% des cas dans la langue parlée.
Même exercice que l’exerie précédent. Exemples d’emploi du pronom en seul ou repris par un déterminant indéfini. Ne négatif est omis, comme dans 95% des cas dans la langue parlée. Mais en n’est pas omis, et est quasi systématiquement exprimé (contrairement à niitä dans les constructions équivalentes en finnois). Il faut donc prendre l’habitude de l’utiliser, ce qui l’objectif de cet exercice.
Même exercice que l’exercice précédent. Exemples d’emploi du pronom en seul ou repris par un déterminant indéfini. Ne négatif est omis, comme dans 95% des cas dans la langue parlée. Mais en n’est pas omis, et est quasi systématiquement exprimé (contrairement à niitä dans les constructions équivalentes en finnois). Il faut donc prendre l’habitude de l’utiliser, ce qui l’objectif de cet exercice.
Phrases avec ne négatif omis, comme dans 95% des cas dans la langue parlée.
La construction falloir à quelqu’un est très fréquente en français. Les pronoms utilisés devant le verbe sont des pronoms prépositionnels (indirects) à+pronom.
En général, on ne prononce par le l du pronom il (voir exercice 1), donc on dit imfo
[tarvitsen], itfo
[tarvitset] etc.
La construction imfo
, itfo
, ivufo
est très idiomatique et très fréquente en français. Les apprenants de FLE l’utilisent trop peu, et pourtant elle est bien plus simple à utiliser que avoir besoin de, car elle ne provoque aucune transformation de l’article (voir exercice 8 ci-dessous) : il me faut un livre/des lives/du café/de l’aide. Il est donc utile de s’entrainer à l’utiliser.
itfokõbjɛ̃
Paljonko tarvitset? Le verbe il y a n’est pas une construction « figée », car il peut se conjuguer à d’autres temps, comme l’imparfait ou le passé composé. Il peut aussi se mettre à l’infinitif, quand il dépend d’un autre verbe (comme c’est le cas fréquemment avec le verbe devoir).
De plus, il est utilisé fréquemment avec le pronom complément de verbe direct en (c’est le seul cas où les deux pronoms y et en peuvent s’utiliser ensemble). Comme dans les exercices 3 et 4 ci-dessus, en peut s’utiliser seul ou repris par un déterminant indéfini.
L’ordre des pronoms reste toujours le même (y+en+avoir), mais si le verbe est au passé composé ou à la forme négative, où s’il dépend d’un autre verbe (devoir), le rythme phonique de la phrase est assez différent de celui de la structure de base il y a. Les exemples donnés ci-dessous sont tout à fait courants en français, et il est bon de s’entrainer à les produire et à les reconnaitre .
Ne négatif est omis, comme dans 95% des cas dans la langue parlée. Exercice simlilaire pour vous entrainer : 19.5.
Après la préposition de, les formes d’article indéfini commençant par un d sont effacées (règle d’effacement). On dit donc je veux de l’aide (le mot de l’ est la forme du féminin de article indéfini massif), mais si on utilise le verbe avoir besoin de, formé avec la préposition de, cet article de l’ est effacé (non exprimé). On dit donc j’ai besoin d’aide, et non pas j’ai besoin de l’aide, qui est une erreur presque systématique chez les finnophones (j’ai besoin de l’aide signifie « tarvitsen apuria »).
Si on utilise le verbe il me faut (prononcé imfo
), il n’y a pas de préposition, et on peut donc utiliser tous les articles sans modification : il me faut un livre/des lives/du café/de l’aide. Cette construction a donc l’avantage d’être plus simple à utilliser, et également l’avantage d’être très idiomatique et très fréquente en français (les apprenants de FLE l’utilisent trop peu).