Guide de pro­non­cia­tion française pour apprenants finnophones
Série 13. E non prononcé – la langue parlée

Les règles concernant la chute ou le maintien de /ɶ/ sont expliquées de façon détaillée p. 8. Les exercices de cette section servent à s’entrainer à imiter la langue courante, surtout pour être capable de reconnaitre certains groupe phoniques courants dans la langue parlée.

Prudence avec e non prononcé [...].

Savoir produire avec facilité et naturel les combinaisons phoniques typiques de la langue parlée demande une longue pratique du français oral. Si on n’a pas cette longue pratique, il vaut mieux être prudent : quand on n’est pas absolument sûr que le /ɶ/ ne se pro­non­ce pas, il vaut mieux le pro­non­cer (sauf dans les cas où la suppression est obligatoire, en fin de mot et dans la 2e ou 3e etc. syllabe, ci-dessous Exercice 1). Si vous pro­non­cez tous les /ɶ/ prononçables, cela se remarquera nettement moins que si vous supprimez des /ɶ/ qu’il faudrait conserver.

Exercice 1 [0’00]

e non pro­non­cé non pro­non­cé dans la 2e (ou plus) syllabe du mot

On ne pro­non­ce le e qui se trouve au moins dans la 2e syllabe (ou 3e, 4e etc.) syllabe d’un mot

dangereux /dɑ̃ʒʁø/, médecin /med̥sɛ̃/, au-dessus /od̥sy/, acheter /aʃte/, amener /amne/, promenade /pʁɔmnad/, nous appelons /nuzaplõ/, revenu /ʁɶvny/, carrefour /kaʁfuʁ/, développer /devlope/, droguerie /dʁɔgʁi/, braderie /bʁadʁi/, lingerie /lɛ̃ʒʁi/
e dans la 3e syllabe : extrêmement, complètement, dérangement, entretenu /ɑ̃tʁɶtny/
e dans la 4e syllabe : renouvèlement, dédommagement, développement

Dans le mot développement, on a un e dans la 2e et la 4e syllabe. Ils tombent tous les deux et le mot n’a que 3 syllabes au total : développement /devlɔpmɑ̃/

Pour les mêmes raisons, on ne pro­non­ce pratiquement jamais l'e du radical des verbes du premier groupe (en -er) au futur ou au conditionnel :

sauterai /sotʁe/, marcherai /maʁʃʁe/, achètera /aʃᴇtʁa/, aimerais /ᴇmʁᴇ/, accorderais /akɔʁdʁᴇ/ etc.

Dans cet exercice, les e non pro­non­cés à l’intérieur d’un mot sont en gris.

emmener
un médecin
samedi
élever
soigneusement huolellisesti
soulever nostaa
on changera
rapidement
lentement
franchement rehellisesti
à l’avenir jatkossa
parfaitement
en allemand
le lendemain
une boulangerie
un feuilleton jatkosarja, jatkoromaani

Exercice 2 [1’04]

e non pro­non­cé dans les verbes en -voyelle+er et les noms en voyelle+ement.

Après voyelle à l’intérieur d’un mot, p. ex mots en voyelle +ement, la lettre e ne se pro­non­ce pas :

aboiement /abwamɑ̃/ [haukunta] (et non */abwaɶmɑ̃/), chatoiement /ʃatwamɑ̃/ [välke], dénouement /denumɑ̃/ [ratkaisu]

Le e ne se pro­non­ce évidemment pas non plus à la fin des mots après voyelle (dans cette position il ne se pro­non­ce normalement pas du tout) :

ils se déploient /deplwa/, le ciel rougeoie /ʁuʒwa/, la route /poudroie/ pudʁwa, ça signifie /sasinjifi/, ils skient /ski/, tu joues /ʒu/, elles renouent /ʁɶnu/ etc.

Attention au futur des verbes avec radical vocalique (jou-er, cri-er, ski-er, tu-er etc.), ne pas pro­non­cer ɶ (erreur fréquente !) : jouera /ʒuʁa/, créera /kʁeʁa/, triera /tʁiʁa/, nouera /nuʁa/, tuerais /tyʁᴇ/ etc.

j’étudierai
des remerciements
Ils joueront.
Nous le créerons. Luomme sen.
Tu le déplieras. avata, levittää auki
des balbutiements sopertelu
le maniement käsittely
Ça se dénouera. Se ratkeaa.
le chatoiement välke
Ils crieront. huutavat
des aboiements haukunta
Ça s’amplifiera. kasvaa suuremmaksi
Vous le simplifierez.
J’en louerai un. Vuokraan sellaisen.

Exercice 3 [2’18]

e non pro­non­cé dans des noms composés et des expressions

De nombreux groupes de mots forment des noms composés ou des expressions figées dans lesquels l’e de la préposition de n’est pratiquement jamais pro­non­cé, même dans une pro­non­cia­tion soignée (voir une liste plus complète à la fin de l’exercice). La chute de e entraine aussi des phénomènes d’assimilation et, dans la pro­non­cia­tion, le résultat final à l’oreille est parfois assez éloigné de la forme « complète » écrite. L’apprenant FLE a donc intérêt à apprendre la pro­non­cia­tion de ces groupes comme un seul « bloc », sans pro­non­cer le e, et avec les groupes de consonnes nouvelles résultant de l’as­similation.

dans le fond /dɑ̃lfõ/ oikeastaan
un coup de pied /kutpje/ potku
un coup de poing /kutpwɛ̃/ nyrkinisku
l’eau de Javel /odʒavɛl/ kloorivesi
l’eau-de-vie /odvi/ viina
un grain de sable /gʁɛ̃tsabl/ hiekanjyvä
un grain de sel /gʁɛ̃tsɛl/ suolarae
du pain de seigle /pɛ̃tsɛgl/ ruisleipä
un petit bout de chou /ptibutʃu/ pieni palleroinen
un point de suture /pwɛ̃tsytyʁ/ ommel (haavassa)
une queue de cheval /køtʃval/ poninhäntä
un raz-de-marée /ʁadmaʁe/ hyökyaalto
le ski de fond /skitfõ/ maastohiihto
le ski de piste /skitpist/ laskettelu
tout le temps /tultɑ̃/ jatkuvasti
à bout de souffle /abutsufl/ hengästynyt
combien de fois /kõbjɛ̃tfwa/ kuinka usein
petit à petit /ptitapti/ vähitellen
Liste d’exemples

Noms composés :

un accident de chemin de fer /aksidɑ̃tʃmɛ̃tfɛʁ/ [rautatieonnettomuus]
un accident de voiture /aksidɑ̃dvwatyʁ/ [liikenneonnettomuus]
un agent de change /aʒɑ̃tʃɑ̃ʒ/ [pörssimeklari]
un bras de fer /bʁatfɛʁ/ [kädenvääntö]
le chemin de fer /ʃmɛ̃tfɛʁ/ [rautatie]
un coup de pied /kutpje/ [potku]
un coup de poing /kutpwɛ̃/ [nyrkinisku]
un coup de tête /kutːɛt/ [päähänpisto]
un coup de tonnerre /kutːonɛʁ/ [ukkosenjyrähdys; uutispommi]
l’eau de Javel /odʒavɛl/ [kloorivesi]
l’eau-de-vie /odvi/ [viina]
un grain de sable /gʁɛ̃tsabl/ [hiekanjyvä]
un grain de sel /gʁɛ̃tsɛl/ [suolarae]
un lopin de terre /lopɛ̃tːɛʁ/ [maatilkku]
un nid de poule /nitpul/ [kuoppa (tiessä)]
du pain de seigle /pɛ̃tsɛgl/ [ruisleipä]
un pas de vis /padvis/ [ruuvin kierre]
un petit bout de chou /ptibutʃu/ [pieni palleroinen]
un point de suture /pwɛ̃tsytyʁ/ [ommel (haavassa)]
une queue de cheval /køtʃval/ [poninhäntä]
un raz-de-marée /ʁadmaʁe/ [hyökyaalto]
le ski de fond /skitfõ/ [maastohiihto]
le ski de piste /skitpist/ [laskettelu]

Expressions diverses :

tout le temps /tultɑ̃/ [jatkuvasti]
à bout de souffle /abutsufl/ [hengästynyt]
pas de problème ! /patpʁoblɛm/ [ookoo, kaikin mokomin]
pas de chance ! /patʃɑ̃s/ [harmillista!]
pas de doute /padːut/ [aivan varmasti]
en bout de table /ɑ̃butːabl/ [pöydän päässä]
combien de fois /kõbjɛ̃tfwa/ [kuinka usein]
il n’y a pas de quoi /ilnjapatkwa/ ou /japatkwa/ [ei kestä!]
petit à petit /ptitapti/ [vähitellen]
un(e) petit(e) ami(e) /ptitami/ [poikaystävä (tyttöystävä)]

Exercice 4 [3’37]

Non prononciation du e courante dans la syllabe initiale (langue parlée)

Normalement, on ne pro­non­ce pas un e qui se trouve dans la 2e syllabe du mot (ou après), mais dans la langue parlée, on supprime également assez souvent un e qui se trouve dans première syllabe du mot. Il est impossible de donner des règles précises à ce sujet, cette suppression dépend de la situation de communication (officielle, familière etc.), de la vitesse de parole et des habitudes personnelles.

Dans les mots monosyllabiques comme je, te, se, le, de, ne, que e s’élide [heittyy] régulièrement devant voyelle : j’écoute, il t’aime, on s’habille, l’écran etc. Dans la langue parlée, e s’élide également devant consonne ; ces mots se réduisent alors à une simple consonne : chez le dentiste /ʃᴇldɑ̃tist/, je discute /ʒdiskyt/, je pense /ʃpɑ̃s/, je te dis /ʃtɶdi/, ça me dérange /samdᴇʁɑ̃ʒ/, on se revoit /õsʁɶvwa/, il te le dit /itlɶdi/, dans ce cas /dɑ̃ska/, le livre que vous avez commandé /lːifkvuzavᴇ­komɑ̃de/, il faut que tu partes /ifoktypaʁt/ etc.

Apprendre à supprimer les e à bon escient [sopivasti, oikeaan aikaan] nécessite un bain linguistique prolongé. L’objectif de cet exercice n’est pas d’apprendre à parler systématiquement de cette manière (se rappeler les conseils de prudence, et c’est de toute façon impossible en si peu de temps), mais plutôt d’entendre et de répéter deux ou trois fois ces phrases telles qu’on pourrait les entendre dans la langue parlée et de se rendre compte des changements qui se produisent par rapport à la langue écrite.

Quand est-ce que tu reprends le boulot ? Milloin palaat töihin?
Je repasse mon chemisier. Silitän paitapuseroani.
Ce manteau est devenu trop petit.
Prends celui qui est devant. Ota etummainen.
Je reviens tout de suite. Palaan pian.
Il est debout devant la fenêtre.
Je reconnais que c’est dur. Myönnän, että se on vaikeaa.
On repassera au retour. Käydään katsomassa, kun palataan.
J’aurais besoin d’aide.
J’ai besoin de temps.
T’as pas besoin de m’appeler. Sinun ei tarvitse soittaa (minulle).

Exercice 5 [4’55]

Distribution habituelle de e non prononcé avec le mot que

Voir commentaires exercice 4 ci-dessus.

Je te dis que c’est faux. Se ei ole totta, usko pois!
Il faut que ça change. Siihen on tultava muutos.
Je dis que tu as tort. Ja minä sanon, että olet väärässä.
Je crois que c’est bon. Näyttää ihan hyvältä.
Il faut que vous partiez.
Il sait bien que non.
Il y a pas de quoi. Ei kestä.
Je connais que l’adresse. Tiedän vain osoitteen.
Il fait que ça toute la journée. Hän ei tee muuta koko päivä.

Exercice 6 [5’55]

Apocope de re/le final devant consonne.

Dans les mots terminés par consonne+re/le, on pro­non­ce /ɶ/ final dans la pro­non­cia­tion soi­gnée [huoliteltu] : l’autre livre /lotʁɶlivʁ/ (pas */lotʁlivʁ/), une table bleue /yntablɶblø/ (pas */yntablblø/). Dans la langue parlée, au lieu de pro­non­cer cet e, on supprime le l ou le r, ce qui permet d’« éco­no­mi­ser » une syllabe :

notre cadeau → not- cadeau /nɔtkado/
une autre question → une aut- question /ynotkɛstjõ/
une table blanche → une tab- blanche /yntabːlɑ̃ʃ/

C’est ce qu’on appelle l’apocope (suppression d’un élément à la fin d’un mot). C’est un phénomène tout à fait courant dans la langue parlée. L’apocope n’est pas la marque d’un style vulgaire. Si on soigne son élocution (lecture d’un texte, discours, conférence etc.), on maintient e dans cette position. Dans les autres cas, c’est l’apocope qui est la règle. Il est utile de s’y entrainer un peu, car la suppression de /l/ ou de /ʁ/, avec en plus l’assimilation de sonorité, crée des suites de phonèmes nouvelles qu’il faut savoir reconnaitre.

La suppression de le ou re se produit aussi à l’intérieur des mots (il s’agit alors à proprement parler d’une syncope) :

autrefois /otfwa/, tremblement de terre /tʁɑ̃bmɑ̃tːɛʁ/

Entre là-dedans. /ɑ̃tladːɑ̃/
l’autre jour /lodʒuʁ/
C’est simple comme bonjour !
un maitre d’hôtel /mɛdːotɛl/
Tu veux un autre morceau ?
pour vingt-quatre personnes
Il faut prendre le bus.
un mètre dix /mɛdːis/
On va attendre son retour /õvaatɑ̃tsõʁtuʁ/
Tu pourrais apprendre quelque chose.

Exercice 7 [7’00]

Altérations courantes dans la langue parlée (1)
  • c’est/st/ devant voyelle : c’est affreux /stafʁø/ ;
  • cet / cette > /st/ devant voyelle : cette idée /stide/;
  • ce / cette/stɶ/ devant consonne (familier) : cte (= ce) truc /stɶtʁyk/, cte (= cette) confiote /stɶkõfjɔt/ ;
  • c’était/ste/ devant voyelle et devant consonne ; j’étais/ʃte/ devant voyelle et devant consonne ; devant voyelle, il n’y a donc plus de liaison avec /t/ : il faut bien soigner l’enchainement vocalique.

C’est énervant. Se on ärsyttävää.
C’est idiot. Se on tyhmää.
C’est évident. Se on itsestäänselvää.
C’est impossible.
C’est étonnant.
cette expérience
cet ordinateur
cette excursion retki
C’était angoissant. ahdistava
C’était inquiétant.
C’était autrefois. Se oli ennen.
C’était banal.
J’étais agacé. ärsyyntynyt
J’étais fatiguée.
J’étais intéressé.
J’étais là avant toi.

Exercice 8 [8’30]

Chute de e muet dans différents cas

Combinaison des exercices précédents. Dans ces phrases, s’efforcer de faire tomber tous les e indiqués en gris pour imiter la langue parlée.

Qu’est-ce que c’est que ça ?
Tu m’as demandé un livre, mais je ne sais plus lequel.
On reparlera de ça demain matin.
D’où vient ce drôle de bruit ?
Je crois que ça vient de dehors.
Il est prévu de projeter ce film dès le début.
Je répèterai jusqu’à ce que ça marche.
Dans ce sens-là, ton idée se défend.
Mais je crois que ce serait /ʃkʁwaksːʁε/ trop cher.
Ce débat sur la pollution ne semble pas te passionner.
Je pense qu’il y aura de la neige ce matin.
Tu ne m’avais pas dit que tu devais aller chez le dentiste ?

Exercice 9 [10’23]

Altérations courantes dans la lague parlée (2)
  • il > /i/ devant consonne. Cet i est souvent transcrit y, il ne faut donc pas le confondre avec le pronom y ; au pluriel, on pro­non­ce /iz/ ;
  • l’adverbe ne négatif tombe ; attention aux formes nouvelles provoquées par l’assimilation de sonorité ;
  • je suis > /ʃɥi/ ; celui > /sɥi/ (souvent écrit çui) ; je lui > /ʒɥi/ ;
  • qu’est-ce que se réduit à /kɛs/ devant consonne (qu’est-ce tu veux, qu’est-ce ça donne) ;
  • Tu s’élide devant voyelle (dans la langue parlée seulement !) : tu as dit > t’ as dit ;
  • chute du l dans quelque chose /kekʃoz/ ;
  • contraction de peut-être en /ptɛt(ʁ)/ ; contraction de déjà en /dʒa/ ;
  • suppression de il devant les formes simples du verbe falloir (on marque souvent la suppression du pronom par une apostrophe ’ ) : ’faut pas, ’fallait, ’faudrait, ’faudra ;
  • élision du i de qui devant voyelle : celui qu’a dit ça /sɥikadisa/ ;
  • plus négatif est pro­non­cé familièrement pus /py/ (chute de l) : je ne veux plus de café = /ʒvøpytkafe/

T’es déjà là ? /tedʒala/
Faut que je te dise... /fokʃtɶdiz/ Tuota... kuules...
Qu’est-ce t’as à dire ? Mitä sinulla on sanottavaa?
Alors, t’arrives ? Joko tulet?
T’as qu’à sortir un peu ! Lähtisit ulos välillä!
T’as pas le temps ? Eikö sulla ole aikaa?
Faudrait réparer ça. Tää pitäisi korjata.
T’as dit que t’étais pas là. /tadiktetepala/
Faut p’têt’ que je lui dise. /foptɛdgʒɥidiz/ Ehkä mun pitää kertoa sille.
Qu’est-ce t’en penses ? Mitä arvelet? / Mitä mieltä olet [siitä]?
Prends çui qui est le plus beau.
Çui qui a dit ça s’est gourré. Se joka näin sanoi, erehtyi.

Exercice 10 [11’50]

Comparaison français écrit/français parlé

Ces phrases sont à lire d’abord sans supprimer d’éléments, puis à la manière de la langue parlée.

C’est amusant qu’il te dise cela. [8 syllabes]
C’t amusant qu’i’ te dise ça. /stamyzɑ̃kidːisːa/ [6 syllabes]

S’il te dit que je ne suis pas là, c’est que c’est vrai. [13 syllabes]
S’i’ te dit que j’suis pas là, c’est que c’est vrai. /sidːikʃɥipalasᴇksᴇvʁᴇ/ [8 syllabes]

Tu n’es pas capable de te taire ? [9 syllabes]
T’es pas capab- de te taire ? /tᴇpakapaptːɶtɛʁ/ [6 syllabes]

Tu entends ce qu’il te dit ? [7 syllabes]
T’entends c’qu’i’ t’dit ? /tɑ̃tɑ̃skidːi/ [4 syllabes]

Peut-être que je ne lui dis rien. [9 syllabes]
P’têt’ qu’ j’ui dis rien /ptᴇdgʒɥidiʁjɛ̃/. [4 syllabes]
ISBN 978-951-39-7388-9 © Jean-Michel Kalmbach 2018-2022 | Version 1.0 | Mod. 10.10.2019