Guide de grammaire française
pour étudiants finnophones
Le participe (présent ou passé) peut s’utiliser pour remplacer une proposition subordonnée adverbiale (subordonnées appelées souvent aussi « propositions participiales »). Cet emploi est fréquent à l’écrit, mais rare à l’oral. Les subordonnées participiales en français rappellent en grande partie les constructions participiales du finnois (ajettuamme jonkin matkaa…, oleskeltuaan maassa kaksi vuotta etc.). La caractéristique des subordonnées participiales est que le participe a implicitement une valeur adverbiale, et, souvent, la subordonnée n’est pas introduite par une conjonction. Il exprime le plus fréquemment la cause, le temps ou la condition. Cette valeur se déduit du contexte et du sens de la phrase. Le participe remplace donc à la fois un verbe conjugué et une conjonction de subordination :
(1) Comme Aurèle n’avait plus d’argent pour payer son loyer... → Aurèle n’ayant plus d’argent pour payer son loyer...
(2) Depuis que mes voisins ont déménagé en octobre, je suis seul dans la maison. → Mes voisins ayant déménagé, je suis seul depuis octobre.
(3) Comme il n’avait plus d’argent… → N’ayant plus d’argent…
(4) Quand ils furent enfin rentrés de voyage… → Étant enfin rentrés de voyage…
(5) Si ces précautions sont bien respectées… → Bien respectées, ces précautions…
Quand la participiale a un sens concessif, elle est généralement introduite par une conjonction :
(6) Nous avons beaucoup aimé l’accueil, le menu et les activités proposées, bien que n’ayant pas eu le temps d’en profiter au maximum.
(7) Les deux démarches, quoique relevant de la même volonté de refonder l’Union européenne, sont donc bien distinctes.
Le participe peut avoir un sujet exprimé (exemples 1 et 2 ci-dessus, voir autres exemples), qui peut être un groupe nominal ou un pronom à la forme pleine, mais pas un pronom faible (je tu etc.). Voir ci-dessous.
Quand le sujet de la proposition adverbiale est le même que celui de la principale (coréférence du sujet), il n’est pas exprimé devant le participe. Dans ce cas-là, dans l’exemples (3) ci-dessus n’ayant plus d’argent, le participe englobe donc 1) la conjonction de subordination comme, 2) le sujet il, 3) le verbe avait.
Comme les autres propositions adverbiales, la proposition subordonnée participiale peut être antéposée à la principale, ou postposée. À l’écrit, elle est normalement toujours séparée de la principale par une virgule.
La proposition subordonnée participiale est toujours, dans tous les cas, équivalente à une subordonnée adverbiale introduite par une conjonction de subordination. Toutes les participiales peuvent être transformées en subordonnées adverbiales introduites par une conjonction ; mais l’inverse n’est pas toujours possible.
Comme dans le cas des relatives, les gouts stylistiques (« belle langue », « beau style ») classiques préconisent d’utiliser le moins possible de conjonctions que et de recourir dès que possible aux constructions participiales, considérées (de façon totalement arbitraire) comme plus élégantes. Il est vrai que dans certains cas, la participiale permet d’alléger une phrase contenant plusieurs propositions subordonnées et d’éviter la répétition inutile de que ou d’autres conjonctions. Mais dans le français parlé, de telles considérations ne jouent aucun rôle et les participiales sont très rares (et seraient même inattendues).
Si le participe est la forme composée d’un participe passé d’un verbe intransitif ou d’un verbe au passif, on peut omettre (jättää ilmaisematta) l’auxiliaire (étant) si le verbe est à la forme affirmative :
Le voyage fut long car le bus est tombé en panne puis a crevé sitôt réparé. [« aussitôt après avoir été réparé »] ■ Les truites de ce lac, sitôt pêchées [« aussitôt après avoir été pêchées »], sont vendues aux particuliers ou aux restaurateurs sur liste d’attente continue.
Si le participe est à la forme négative, l’auxiliaire est obligatoire. Dans ce cas, le participe prend souvent une valeur plus temporelle (antériorité) et exprime souvent l’idée d’achèvement. Comparer :
La blessure étant cicatrisée, vous n’avez plus besoin de pansement. [valeur de cause] vs
Sa blessure à peine cicatrisée, il voulut se lever. [valeur temporelle, « Dès que sa blessure fut cicatrisée… »]
Le radiateur étant éteint, il n’est pas étonnant que vous ayez froid. [valeur de cause]
La lumière éteinte, il s’endormit aussitôt. [valeur temporelle, « Dès que la lumière fut éteinte… »]
Le repas étant terminé, tu peux te lever de table. [valeur de cause] vs
Le repas terminé, ils passèrent au salon. [valeur temporelle, « quand le repas fut terminé… »]
La porte étant fermée à clé, nous n’avons pas pu entrer. [valeur de cause]
La porte fermée à clé, il se sentit plus en sécurité. [valeur temporelle, « Quand la porte fut fermée… »].
Mais un participe utilisé seul peut aussi exprimer d’autres valeurs :
Partis à l’aube, nous arrivâmes au sommet dès 9 h 55. Lähdettyämme aamukoitteessa saavuimme huipulle jo klo 9.45 [nuance de cause] ■ Bien respectées, ces quelques précautions peuvent faire toute la différence. Hyvin noudatettuina nämä muutamat varotoimet saattavat olla ratkaisevia. [nuance de condition] ■ Cela dit sanotusta huolimatatta [expression courante exprimant une nuance de concession], je reconnais que vous n’avez pas tout à fait tort. ■ Les compagnons progressaient dans l’obscurité et les relents de terre et ils n’étaient pas fâchés de respirer un autre air, même sentant le renfermé. [« même s'il sentait le renfermé », nuance de concession] Kaverukset etenivät pimeässä ja mullan hajussa ja heistä tuntui mukavalta hengittää erilaista ilmaa, vaikkakin tunkkaista.
Quand le sujet implicite (A) du participe n’a pas le même référent que le sujet (B) de la principale, on exprime le sujet devant le participe, comme dans le cas d’un verbe normal. Le sujet est dans ce cas toujours obligatoirement un groupe nominal ou un pronom (surtout des pronoms indéfinis), mais ce ne peut pas être un pronom personnel faible je te il nous etc. (voir ci-dessus) :
Les étudiants ayant souhaité pouvoir donner leur avis sur la réforme, plusieurs réunions seront organisées avant la fin du mois. ■ Le temps étant très brumeux et les alpinistes ne voulant pas prendre de risques, la conquête du sommet dut être remise au lendemain. ■ Les émeutes ayant cessé, la ville retrouva un peu de calme. ■ Leurs enfants n’étant encore jamais restés seuls à la maison sans leur surveillance, les parents éprouvaient une certaine appréhension. ■ Rien ne pouvant plus le distraire de son travail, il acheva sa thèse en un mois. ■ Ces applications peuvent avoir été programmées par de nombreux développeurs, certains n’ayant pas le temps ou la patience de comprendre le code qu’ils modifiaient.
Remarque : ne pas confondre les constructions de ce genre avec des participiales ayant valeur de proposition relative. Comparer :
(a) Les étudiants ayant souhaité pouvoir donner leur avis sur la réforme, plusieurs réunions seront organisées avant la fin du mois. Opiskelijoiden ilmaistua halunsa antaa mielipiteensä uudistuksesta, laitos tulee järjestämään useita kokouksia kuun loppuun mennessä.
(b) Les étudiants ayant souhaité pouvoir donner leur avis sur la réforme sont priés de contacter la secrétaire. [Niitä] opiskelijoita, jotka ovat ilmaisseet halunsa antaa mielipiteensä uudistuksesta, pyydetään ottamaan yhteyttä amanuenssiin.
Si le participe est un participe passé de verbe intransitif ou passif, on peut omettre l’auxiliaire :
Le contrat signé, les travaux débuteront immédiatement. Heti kun sopimus on allekirjoitettu, työt alkavat. ■ La paix revenue [= la paix étant revenue], le pays retrouva rapidement sa prospérité. Rauhan palattua maa alkoi pian kukoistaa uudelleen. ■ Sa femme morte [= sa femme étant morte], Jérôme décida de vendre la maison. Vaimonsa kuoleman jälkeen Jerôme päätti myydä talon.
Contrairement au finnois, où le participe peut porter une marque de personne (nähdessämme, sanottuasi, tultuaan etc.), en français le participe ne peut pas avoir comme sujet une forme faible de pronom (je, tu, il etc.) La forme *il ayant dit est impossible. La personne est indiquée par le verbe de la proposition principale. En revanche, on peut utiliser tous les pronoms faibles complément de verbe direct ou prépositionnel (me, te, se, lui, y, en etc.) :
Se demandant d’où venait le bruit, il sortit dans la cour. ■ L’ayant aperçu de loin, je l’ai appelé pour qu’il me rejoigne. ■ Se la reprochant constamment, il ne parvenait pas à oublier sa maladresse. ■ Ne le lui ayant jamais avoué, j’avais du mal à lui dire au moment de son départ que j’avais été amoureux d’elle.
On peut utiliser des formes de pronom personnel sujet pleines (moi toi lui nous eux…). Le sujet est alors mis en relief. Ces formes s’emploient en principe à toutes les personnes quand l’auxiliaire étant n’est pas exprimé (a), mais dans les autres cas (et même dans le cas a), l’emploi de ces formes est limité à certaines personnes et certains verbes. Pour l’étudiant de niveau moyen, il n’est pas nécessaire de savoir utiliser ces constructions, typiques du code écrit, mais il est utile de savoir les reconnaitre et les interpréter :
(a) Moi parti, vous pourrez décider librement du partage des biens.
(b) Lui ayant démissionné, j’imagine que tout va aller pour le mieux dorénavant.
On peut trouver aussi des cas où le pronom plein focalisé précède une participiale adverbiale incise (dont il est le sujet logique mais pas le sujet grammatical) isolée du reste de la phrase par des virgules :
Moi, n’ayant pas pu réserver suffisamment à l’avance, j’ai dû payer le prix fort. ■ Nos amis de Paris auront l’occasion de découvrir cet excellent restaurant, alors que nous, ayant pour objectif de rentrer avant midi, nous ne viendrons pas au déjeuner.
Quand le sujet implicite (A) du participe a le même référent que le sujet (A) de la principale (coréférence du sujet), le participe s’emploie seul, sans sujet :
N’ayant plus assez d’argent pour s’acheter un nouveau vélo, Aurèle a dû retaper son vieux biclou. ■ Comprenant qu’il n’avait plus d’autre chance de réussir, il changea de tactique. ■ Voulant se reposer, les marcheurs s’allongèrent sous un arbre. ■ N’ayant pas pu trouver de place à l’intérieur, le groupe est allé diner en terrasse. ■ N’étant pas rentrés à temps, nous avons raté le film à la télévision. ■ N’ayant pas encore été informée du résultat du concours, Violaine devenait de plus en plus anxieuse. ■ Le chercheur avait préféré démissionner, renonçant à la carrière prometteuse qui s’ouvrait à lui.
En finnois, les constructions participiales avec participe passé (passiivi) qui correspondent aux infinitives françaises sont plus souples qu’en français, car le participe peut porter la marque du sujet : on peut donc les utiliser même quand le sujet de la participiale est différent de celui du verbe dont elle dépend, ce qui peut provoquer des erreurs si on utilise une infinitive en français. Comparer :
Vaihdettuamme renkaan, jatkoimme matkaa.
Après avoir changé la roue, nous nous sommes remis en route. [sujet identique, nous avons changé la roue et nous sommes repartis]
Vaihdettuamme renkaan, he jatkoivat matkaa
Après que nous eûmes changé la roue, ils se sont remis en route. [sujet différent, nous avons changé la roue et ils sont repartis]
Comme dans le cas des propositions infinitives, cette règle de l’identité du sujet est souvent mal observée par les usagers francophones eux-mêmes. Souvent, le fait d’utiliser un participe dont le sujet implicite n’est pas le même que celui du verbe conjugué auquel il se rapporte n’empêche pas la compréhension de la phrase (exemple 1), mais dans certains cas, la phrase devient obscure ou comique (exemple 2) :
[1] Partis de bonne heure, le jour du match, l’association offrait le petit déjeuner avant de découvrir la belle ville de Marseille. [Ladepeche.fr mai 2009]
[2] Hospitalisé, son mouton meurt dans son champ. [article dans Ouest-France 2011] )
Dans l’exemple 2, la phrase signifie que le mouton a été transporté à l’hôpital, puis s’en est échappé pour venir mourir dans son champ. En réalité, c’est évidemment le propriétaire du mouton qui a été hospitalisé, à cause de quoi la malheureuse bête a dépéri dans son champ faute d’être nourrie (exemple 2b) :
[2b] Son propriétaire hospitalisé, le mouton meurt dans son champ.
Voir des exemples similaires d’erreurs sur la coréférence du sujet dans le cas des propositions adverbiales infinitives.
Le participe (présent ou passé) peut remplacer une proposition relative spécifiante. Le participe remplace alors le pronom relatif sujet et le verbe conjugué. Le participe français correspond dans ce cas aux formes finnoises en -vA (asuva, pesevä). Contrairement au finnois, le participe est dans ce cas invariable (sauf le participe passé de la forme composée, qui s’accorde éventuellement) :
les scientifiques qui étudient ce problème → les scientifiques étudiant ce problème ■ la personne qui se trouve à droite → la personne se trouvant à droite ■ la personne qui a répondu → la personne ayant répondu ■ les oiseaux qui s’étaient envolés → les oiseaux s’étant envolés ■ les candidats qui se sont inscrits → les candidats s’étant inscrits ■ les personnes qui ont été inscrites → les personnes ayant été inscrites
Rem. Une proposition participiale peut aussi remplacer une proposition relative non spécifiante, mais celle-ci s’apparente alors à une subordonnée adverbiale. Ces dernières sont précédées et suivies d’une virgule. Comparer :
Les deux amis, s’inquiétant de plus en plus de ne pas voir venir leur camarade, envisageaient déjà de téléphoner à la police. [s’inquiétant = qui s’inquiétaient ou comme ils s’inquiétaient.] = S’inquiétant de plus en plus de ne pas voir venir leur camarade, les deux amis, envisageaient déjà de téléphoner à la police. [S’inquiétant = comme ils s’inquiétaient.] ■ Les baigneurs, surpris par la pluie, avaient déserté la plage. = Les baigneurs, qui avaient été surpris par la pluie / comme ils avaient été surpris par la pluie, avaient déserté la plage. (voir aussi ci-dessus)
Si le verbe est un verbe intransitif se conjuguant avec être ou un verbe utilisé au passif, on peut omettre l’auxiliaire être :
Les candidats qui ont été retenus seront prévenus par lettre. → Les candidats retenus seront prévenus par lettre. ■ Nos amis, qui sont rentrés ce soir, avaient l’air contents de leurs vacances. → Nos amis, rentrés ce soir, avaient l’air contents de leurs vacances. ■ les colis qui avaient été expédiés la veille → les colis expédiés la veille
Dans le cas des verbes à pronom réfléchi, on utilise généralement la forme composée du participe passé, même dans si le verbe est intransitif :
comme les deux amis ne s’étaient pas téléphoné [verbe transitif] → les deux amis ne s’étant pas téléphoné ■ les voleurs qui s’étaient enfuis [verbe intransitif] → les voleurs s’étant enfuis
Tout comme en finnois, l’utilisation du participe à la place d’une relative se fait essentiellement dans le code écrit. À l’oral, on utilise pratiquement toujours une relative. Dans un texte écrit, les constructions avec participe permettent souvent d’éviter une succession de pronoms relatifs et de mieux délimiter les groupes syntaxiques :
Phrase avec relatives : Les décisions qui ont des implications dans le domaine de la défense dont il est question au présent article sont prises sans préjudice des politiques et des obligations qui sont visées au paragraphe 1, deuxième alinéa.
Même phrase avec participe :
Les décisions ayant des implications dans le domaine de la défense dont il est question au présent article sont prises sans préjudice des politiques et des obligations visées au paragraphe 1, deuxième alinéa. Tässä artiklassa tarkoitettujen puolustuksen alalla merkityksellisten päätösten tekeminen ei rajoita 1 kohdan toisessa alakohdassa tarkoitettujen politiikkojen ja velvoitteiden soveltamista.
Comme le participe est fondamentalement une forme d’adjectif, il forme avec le nom un groupe nominal plus facilement délimitable que le gn développé par une relative. L’utilisation du participe ayant montre que l’antécédent de dont il est question est tout le groupe nominal Les décisions ayant des implications dans le domaine de la défense, tandis qu’avec une relative, l’antécédent peut être équivoque (tulkinnanvarainen) : décisions, implications, domaine ? Pour cette raison, le participe est fréquemment employé dans les textes de loi (comme en finnois). Exemples du Traité sur l’Union européenne :
Est citoyen de l’Union toute personne ayant la nationalité d’un État membre (art. 17). Unionin kansalainen on jokainen, jolla on jonkin jäsenvaltion kansalaisuus. ■ Les sociétés constituées en conformité de la législation d’un État membre et ayant leur siège statutaire […] à l’intérieur de la Communauté sont assimilées aux personnes physiques ressortissantes des États membres. (art. 48) Jäsenvaltion lainsäädännön mukaisesti perustetut yhtiöt, joiden sääntömääräinen kotipaikka – – on yhteisön alueella, rinnastetaan tämän luvun määräyksiä sovellettaessa luonnollisiin henkilöihin, jotka ovat jäsenvaltion kansalaisia. ■ Les membres de la Cour des comptes sont choisis parmi des personnalités appartenant ou ayant appartenu dans leur pays respectif aux institutions de contrôle externe. Tilintarkastustuomioistuimen jäsenet valitaan henkilöistä, jotka kotimaassaan kuuluvat tai ovat kuuluneet ulkopuolisiin tilintarkastuselimiin.
Le participe (présent ou passé) peut s’utiliser après la conjonction comme dans des constructions qui n’ont pas d’équivalent direct en finnois, et qui sont très répandues en français. Le plus souvent, le participe introduit par comme forme une sorte de proposition participiale qui est en fonction d’attribut du complément du verbe, souvent après des verbes comme considérer, tenir pour, ou des verbes similaires :
D’après cette enquête, le français est considéré comme étant en crise. ■ L’Académie française est une institution qui définit sa fonction comme étant de veiller sur la langue française. ■ Le finnois est souvent présenté à tort comme étant très difficile à apprendre. ■ La forme ça est souvent catégorisée comme appartenant au français parlé. ■ Cinq associés sont désignés par l’expert comme faisant partie des 40 meilleurs avocats de moins de 40 ans. ■ Quand peut-on considérer un enregistrement comme faisant partie du domaine public ? ■ L’ordre de quitter le territoire doit être considéré comme ayant été pris à la date à laquelle des instructions ont été envoyées au bourgmestre. ■ L’État doit donc être regardé comme ayant obtenu satisfaction ■ Les responsables régionaux sont perçus comme n’ayant pas assez d’autonomie de décision
Si le participe est simplement la forme étant du verbe être et que l’attribut est un adjectif, le participe étant peut être omis, surtout après le verbe considérer :
Le français est considéré comme menacé dans certaines anciennes régions francophones. ■ Le finnois est souvent présenté à tort comme très difficile à apprendre.
En revanche, on ne pourrait pas faire la transformation suivante :
Le français est considéré comme étant en crise. → *Le français est considéré comme en crise.
On ne peut pas supprimer étant car en crise est un groupe prépositionnel, pas un adjectif. Si le participe d’être est à un temps composé ou à la forme négative, il est obligatoirement exprimé, de même, évidemment, si le participe est un autre verbe qu’être.
La construction comme + participe s’utilise aussi comme une sorte de proposition participiale qui ne peut pas s’interpréter comme un attribut du complément direct du verbe, mais comme une participiale adverbiale exprimant la cause:
Notre société a été sélectionnée comme faisant partie des gagnants du concours international. ■ On a souvent vu critiquer ce modèle comme n’ayant pas assez de fonctionnalités. ■ Cet homme politique de premier plan a été critiqué dans le monde de la presse comme n’ayant pas assez de caractère pour tenir ses promesses. ■ Cette méthode a été abandonnée comme n’étant plus assez efficace. ■ Il distribua tous ses livres et tout son mobilier, comme ne pouvant plus lui être utiles.
Contrairement aux subordonnées participiales, le gérondif est aussi courant dans le français parlé que dans le code écrit. On forme le gérondif en ajoutant la préposition en devant le participe présent (gérondif présent) ou le participe passé forme composée (gérondif passé).
La principale difficulté du point de vue de l’apprenant de français langue étrangère est de savoir dans quels cas il faut utiliser en (donc, un gérondif) et dans quels cas non (donc, un participe ou une proposition participiale).
Le gérondif est habituellement présenté dans les grammaires comme une forme verbale (parfois même un mode verbal) nettement distinct du participe. Mais les formes verbales du gérondif sont identiques à celles du participe (marchant, étant etc.). Même si à l’origine (étymologiquement) ce sont deux formes différentes, du point de vue de l’apprenant de français langue étrangère, le gérondif est un emploi particulier du participe avec la préposition en, et la principale difficulté est justement de savoir dans quels cas il faut utiliser en (donc, un gérondif) et dans quels cas non (donc, un participe).
Le gérondif se rapporte toujours à un verbe ; il n’a jamais de sujet exprimé, le sujet est toujours celui du verbe auquel il se rapporte. On ne peut pas former de proposition subordonnée participiale avec un gérondif ayant comme sujet un nom, contrairement aux propositions participiales. Mais le gérondif peut avoir des compléments de verbe.
Le gérondif est fondamentalement assimilable à un adverbe : on l’utilise comme un complément de phrase qui apporte diverses informations (temps, durée, manière, cause, condition etc.). Il est aussi mobile que le complément de phrase : il peut se placer en tête de phrase, immédiatement après le verbe, ou en fin de phrase.
Du point de vue d’un francophone, les différentes valeurs du gérondif ne posent pas de problème. Pour les finnophones, en revanche, il soulève de nombreuses difficultés, car, selon sa valeur, il a des équivalents différents en finnois, et c’est pourquoi il est décrit ici en fonction du sens.
Il n’est pas toujours très facile de comprendre la différence de sens entre une véritable construction participiale et un gérondif. D’ailleurs, les francophones eux-mêmes confondent parfois les deux constructions (voir ci-dessous). La différence de sens principale entre la participiale et le gérondif est que la participiale apporte une information qui porte sur toute la phrase ; le gérondif apporte une information qui porte plus directement sur le verbe. Très souvent, la concomitance (samanaikaisuus) qu’exprime le gérondif est nettement plus forte que dans le cas d’une participiale. Comparer :
Participiale : Se levant d’un bond, il sortit.
[1) il se leva d’un bond ; 2) il sortit.]
Gérondif : En se levant, il se prit les pieds dans le tapis.
[Les deux évènements se produisent quasi simultanément.]
Souvent, cette forte relation temporelle ou causale rendrait l’utilisation du gérondif absurde ou comique :
En se levant d’un bond, il sortit. Hän meni ulos pomppaamalla pystyyn. [On pourrait dire ceci d’un kangourou, évidemment.] ■ Les marcheurs avançaient en souffrant du froid. Patikoijat etenivät palelemalla. [à comparer avec une phrase bien construite : Les marcheurs, souffrant du froid, avançaient péniblement. Kylmissään olevat patikoijat etenivät vaivalloisesti.] ■ Il rentra tard, ayant eu une longue conversation avec son ami d’enfance. [gérondif impossible, car Il rentra tard, *en ayant eu une longue conversation avec son ami d’enfance signifierait qu’il a eu la conversation avant et en même temps qu’il est rentré].
Dans les exemples comparatifs suivants, on voit la nette valeur adverbiale du gérondif :
Étant souvent absent, le professeur de maths avait acquis mauvaise réputation chez les élèves. [Le participe exprime une cause simple, qui n’est pas pas forcément la seule possible]
En étant souvent absent, le professeur de maths mettait sa carrière en danger. [gérondif : cause directe/conséquence immédiate]
Achetant régulièrement des magazines d’information, il était très au courant de la situation internationale. [Participe : cause, explication]
En achetant régulièrement des magazines d’information, il s’était constitué une riche documentation sur le sujet [Le gérondif exprime le moyen.]
Les francophones eux-mêmes ont tendance à confondre le participe présent et le gérondif. On a ainsi trouvé sur un site Internet de prénoms l’explication suivante du nom Michel :
En gouvernant les bons anges de la milice céleste, l’archange Michel représente les forces du bien dans la Bible.
Le gérondif initial En gouvernant est maladroit, car il suggère que le gouvernement des bons anges est le moyen par lequel l’archange représente les forces du Bien, alors que c’en est en réalité la cause. Ou bien ce gérondif aurait une valeur temporelle comique : Quand il commande les anges, l’archange Michel représente les forces du bien… [et le reste du temps il représente… le mal ou… rien]. En fait, il faut un participe à valeur causale :
Gouvernant les bons anges de la milice céleste, l’archange Michel représente les forces du bien dans la Bible.
ce qui signifie : « comme/parce qu’il gouverne les bons anges, l’archange représente le bien ». Les incertitudes et les erreurs des finnophones (et d’autres apprenants de français langue étrangère) dans ce domaine s’expliquent donc aisément et elles sont fréquentes. Exemples authentiques relevés dans des travaux d’étudiants :
(1) ? En n’étant pas travailleuse, elle a raté son examen. En finnois : ?Olemalla laiska hän epäonnistui tentissä.
(2) Nous définissons ici ces concepts de manière superficielle rapide, *négligeant les définitions plus détaillées.
Dans la phrase (1), il aurait fallu un participe (il fallait dire : N’étant pas travailleuse, elle a raté son examen.). Inversement, dans la phrase (2), il faut un gérondif, car l’action est fortement liée (temporellement) au verbe : Nous définissons ces concepts de manière superficielle en négligeant les définitions plus détaillées, autrement dit « quand nous définirons les concepts, nous négligerons les définitions plus détaillées ». En finnois, on dirait : ja jätämme pois / jättäen pois.
Au présent, le gérondif peut décrire une action qui se passe en même temps que le verbe auquel il se rapporte, autrement dit il précise la manière dont l’action se produit ou se déroule. L’important est la concomitance (samanaikaisuus) des deux actions. Dans ce cas, l’équivalent finnois du gérondif est généralement le participe en ‑en et pourrait se paraphraser en finnois par samalla :
Les clients se sont précipités dans le magasin en courant et en se bousculant. Asiakkaat ryntäsivät kauppaan juosten ja tönien toisiaan. ■ L’étudiante révisait en écoutant de la musique. Opiskelija luki tenttiin musiikkia kuunnellen. ■ Le client est sorti du bar en titubant. Asiakas tuli baarista hoiperrellen. ■ Il est sorti en claquant la porte. Hän lähti ulos ovea paukuttaen. ■ Nous définissons ici ces concepts de manière rapide, en négligeant les définitions plus détaillées.
On peut aussi utiliser la forme négative du gérondif. Quand elle a cette valeur temporelle, elle peut être synonyme de la construction sans + infinitif (de même que le gérondif passé, voir ci-dessous) :
J’ai essayé de convaincre mes parents en n’insistant pas trop, pour ne pas risquer un refus catégorique. ■ Ils sont rentrés en ne rencontrant aucun obstacle.
Le gérondif peut aussi servir à dater l’action : à quel moment se produit l’action ? Dans ce cas-là, en finnois on utilise les formes de participe en ‑essAAn (ou des subordonnées temporelles) :
En sortant, il a claqué la porte Lähtiessään hän paukautti ovea ■ En visitant Venise, j’ai rencontré mon voisin de palier. Venetsiaan tutustuessani tapasin sattumalta seinänapurini. ■ J’ai pris froid l’autre jour en faisant du ski. Vilustuin viimeksi hiihtäessäni. ■ Ils ont eu un accident en rentrant de vacances. He joutuivat liikenneonnettomuuteen palatessaan lomalta.
Au passé, le gérondif indique le résultat d’une action passée. L’équivalent finnois serait un passiivin partisiippi (-tUAAn) ou une proposition subordonnée :
Je pense qu’on sort de ce colloque en ayant appris beaucoup, en ayant ouvert certains horizons qui nous étaient inconnus jusqu’à maintenant. Mielestäni kollokvion päädyttyä me osallistujat olemme oppineet paljon asioita ja avanneet tiettyjä näköaloja, jotka olivat tähän asti meille tuntemattomia. ■ On est revenus par le même chemin et on est rentrés à 7 h en n’ayant rencontré absolument personne ! ■ L’objectif de ce livre est de permettre aux utilisateurs d’effectuer les tests statistiques simples, en en ayant compris les principes. (présentation d’un livre sur le site d’un éditeur) ■ Un nombre important d’élèves doit être préparé à poursuivre des études universitaires de biologie en ayant compris le caractère scientifique de cette discipline. [sur le site d’un lycée] Monet oppilaat pitää saada asennoitumaan biologian yliopisto-opintoihin siten, että he ovat käsittäneet tämän aineen tieteellisyyden. ■ Les étudiants sont assurés de le [le programme] compléter en ayant compris l’importance des principes fondamentaux sous-jacents à la Loi canadienne sur la santé qui régissent les systèmes de santé québécois et canadien. [document sur le site de l’université de Montréal] ■ L’objectif est que l’élève soit capable de restituer ce cheminement en en ayant compris l’économie générale et maitrisé les calculs. Tavoitteena on, että oppilas kykenee toistamaan tämän prosessin ymmärrettyään sen kokonaisrakenteen ja suoriuduttuaan sen vaadittavista laskentatehtävistä.
Noter les deux mots en dans les exemples qui contiennent la séquence en en ayant compris : le premier en est la préposition en servant à former le gérondif, le deuxième en est le pronom IL complément du nom (de celui-ci, de ce cheminement).
Quand le gérondif exprime la cause, le moyen ou la condition, l’équivalent finnois du gérondif est le plus souvent l’infinitif en -ma qu cas adessiivi (sanomalla, ottamalla etc.) :
En achetant un bibelot dérisoire comme celui-ci, tu favorises le trafic de l’ivoire ! ■ En réservant à l’avance, tu es sûr d’obtenir encore des places. ■ Elle avait appris les verbes irréguliers grecs en les révisant sur une liste affichée à la porte du WC. ■ En ne répondant pas, vous vous accusez. ■ En n’allant pas régulièrement aux cours, tu risques d’être bientôt complètement largué ! ■ En passant par ce raccourci, on a économisé une heure de marche. ■ Vous pourrez obtenir les livres moins chers en en commandant dans cette librairie. Saatte kirjat halvemmalla tilaamalla ne tästä kirjakaupasta.
Noter les deux formes en dans le dernier exemple (en en commandant) : le premier en est la préposition en servant à former le gérondif, le deuxième en est le pronom IL complément direct du verbe en commandant.
Le sens à donner au gérondif varie selon le sens de la phrase ; des phrases qui se ressemblent extérieurement décrivent des processus différents (et se traduisent différemment en finnois) :
En sortant, il a claqué la porte. Ulos lähtiessään hän paukautti ovea.
Il est sorti en claquant la porte. Hän meni ulos ovea paukuttaen.
Il a fermé la porte en la claquant. Hän sulki oven lyömällä sen kiinni.
Éviter la tournure agrammaticale fréquemment utilisée par les finnophones qui consiste à traduire l’infinitif en ‑ma par le groupe par + infinitif (voir commencer par/finir par). La forme correcte consiste à employer un gérondif :
Nous avons analysé la longueur des textes *par compter les occurrences. =
Nous avons analysé la longueur des textes en comptant les occurrences.
On trouve assez fréquemment le gérondif précédé de tout. Il correspond à une subordonnée adverbiale d’opposition introduite par tandis que ou alors que, et, comme ces deux conjonctions, il peut avoir deux valeurs :
a. Il exprime la simultanéité, autrement dit il décrit une action qui se produit en même temps que celle exprimée par le verbe conjugué auquel il se rapporte. Dans ce cas, le gérondif correspond au finnois ja samalla… :
Tu ne peux pas conduire tout en lisant des textos sur ton portable ! ■ Elle tricotait tout en regardant la télé. ■ Tout en marchant, j’entendis des volets claquer au vent. ■ Si vous êtes bon musicien, alors vous êtes facilement capable de jouer plusieurs voix en même temps tout en chantant. ■ Les enfants qui auront joué avec des robots tout en ayant compris comment ils fonctionnaient seront bien mieux armés que bien des adultes pour appréhender la technique.
b. Il exprime une opposition. Dans ce cas-là, il équivaut en finnois à mutta samalla ou vaikka :
Le ministre s’est déclaré satisfait des progrès que cette collaboration a permis de réaliser à ce jour tout en reconnaissant que d’importants défis restaient à relever. ■ Pendant ce temps, Kask tentait de suivre la conversation tout en ayant compris que Cat avait la situation en main. ■ Il peut y avoir des raisons expliquant pourquoi l’appelant a été rejeté à la présélection pour ce concours tout en ayant été accepté à des concours passés pour des postes similaires de niveaux identiques et supérieurs. Voi olla syitä, miksi kantelija hylättiin pääsykokeen esivalinnoissa, vaikka hänet oli hyväksytty vastaavaan tai ylempään virkaan johtaviin kokeisiin. ■ Un ressortissant français peut percevoir ses allocations de chômage à l’étranger tout en étant revenu sur le territoire français pour y retrouver du travail.
Comme il est expliqué ci-dessus à propos de l’emploi du gérondif, quand celui-ci exprime la cause, le moyen ou la condition, l’équivalent finnois du gérondif est le plus souvent l’infinitif en ‑ma au cas adessiivi (en disant sanomalla, en prenant ottamalla etc.). L’erreur fréquemment constatée chez les finnophones consiste à traduire littéralement cet infinitif finnois par un infinitif français précédé de la préposition par :
Nous avons analysé la longueur des textes *par compter le nombre de mots avec un traitement de texte. ■ On peut résumer le problème *par dire que c’est une question d’interlangue. ■ Nous continuerons l’analyse *par classer les pronoms en plusieurs catégories.
Ces constructions sont agrammaticales en français. Les formes en ‑malla se traduisent par le gérondif en …ant :
Nous avons analysé la longueur des textes en comptant le nombre de mots avec un traitement de texte. ■ On peut résumer le problème en disant que c’est une question d’interlangue. ■ Nous continuerons l’analyse en classant les pronoms en plusieurs catégories.
Il y a en français deux verbes qui peuvent se construire avec par + infinitif : commencer par et finir par. Cependant, utilisés avec la préposition par, ils n’ont pas exactement le même sens que la construction avec gérondif et sont plutôt des équivalents d’adverbes comme au début et à la fin, en finnois ensiksi, alkajaisiksi et lopuksi :
Il a commencé par protester, mais il a fini par accepter. = D’abord il a protesté, mais à la fin il a accepté.
On peut formuler les possibilités d’emploi de commencer correspondant à aloittaa + adessiivi de la façon suivante :
(a) commencer gn par gn
(b) commencer gn en gérondif
(c) commencer par infinitif
Ainsi on peut opposer ces trois formes :
(a) Nous commencerons cette présentation par un résumé de la théorie actuelle. [par + gn]
b) Nous commencerons cette présentation en résumant la théorie actuelle. [gérondif]
(c) Nous commencerons par résumer la théorie actuelle.
La phrase (c) n’a pas la même structure que les autres, car le verbe commencer par + infinitif ne peut pas recevoir de CVD. Il est employé absolument, avec un complément implicite sous-entendu (la réunion, la conférence, le débat etc.). La phrase
Nous commencerons cette présentation *par résumer la théorie actuelle.
est aussi agrammaticale que les exemples agrammaticaux mentionnés plus haut. Si on veut utiliser commencer par + infinitif, il faut donc veiller à ce que le verbe commencer n’ait pas de CVD, et utiliser l’expression « seule » :
(b’) Nous commencerons en résumant la théorie actuelle.
Aloitamme kartoittamalla nykyteoriaa.
(c) Nous commencerons par résumer la théorie actuelle.
Ensiksi/Ensitöiksemme kartoitamme nykyteoriaa.
Il en va de même avec finir par + infinitif, qui ne peut pas recevoir de CVD. De plus, dans ce cas, la différence de sens entre par exemple finir en disant et finir par dire est encore plus marquée que dans le cas de commencer par, car finir par faire qch signifie « suostua vihdoinkin tekemään jk, taipua lopulta tekemään jk » :
(d) Il a fini son exposé en reconnaissant que les résultats étaient très décevants.
Hän päätti esityksensä toteamalla, että tulokset ovat kova pettymys.
(e) Il a fini par reconnaitre que les résultats étaient très décevants.
Lopulta hän suostui myöntämään, että tulokset ovat kova pettymys.
De plus, la phrase (d) est correcte, mais on utiliserait dans ce cas plus fréquemment le verbe terminer :
(d’) Il a terminé son exposé en reconnaissant que les résultats étaient très décevants.
Si on veut utiliser commencer ou finir comme moyens d’introduire ou de conclure un développement (équivalents à d’abord et enfin), le plus sûr est d’utiliser un gérondif ou une autre tournure et d’utiliser plutôt terminer à la place de finir :
Aluksi selvitämme… Nous commencerons en analysant… / Pour commencer, nous analyserons… / Nous commencerons cette analyse en présentant…
Lopuksi selvitämme… Nous terminerons en analysant… / Pour finir/Pour terminer, nous analyserons… / Nous terminerons cette analyse en présentant…
ISBN 978-951-39-8092-4 © Jyväskylän yliopisto 2020-2022
Page 65. Participiales et gérondif. Dernière mise à jour : 10.6.2022
Mises à jour après le 15.8.2022